À Kraków, Ivrahim Golam, surnommé le cosaque juif, cherche à préserver l'identité d'un homme dont le nom doit disparaître à jamais. À Istanbul, Armando Catalano, alias le scorpion, a retrouvé la trace de Méjaï, la gitane. Il veut savoir ce qu'est devenu leur enfant. Mais la gitane est experte dans le maniement des poisons et elle n'hésite pas à s'en servir contre le scorpion, qui perd connaissance.
Quand il reprend conscience, il apprend qu'il est accusé d'assassinat. Livré à la cour du sultan, il est sauvé par un eunuque qui le conduit jusqu'à sa maîtresse. Une femme mystérieuse, surnommée la Sabbatéenne, dont le visage est orné de signes sombres et secrets. Celle-ci lui demande de déchiffrer le nom d'un homme, gravé sur des stèles égyptiennes. En contrepartie, elle l'aidera à retrouver la trace de Méjaï. Au Caire, les routes de Méjaï et du scorpion se croisent de nouveau. Mais si elle lui révèle la vérité à propos de leur enfant, elle lui interdit de chercher à le voir. Elle menace même de tuer le scorpion s'il s'en approche...
Nouvel album, nouveau dessinateur.
La transition graphique passe très bien. On voit par moment les différences de coup de "patte" des artistes mais l'univers est bien respecté, personne ne devrait crier au scandale.
Une petite étincelle dans l'intrigue pourrait donner un élan suffisant pour faire redémarrer la saga. Ce n'est pas tonitruant, mais ça a au moins le mérite de prendre son temps pour poser les bases d'une histoire qui peut être en vaudra la peine.
Espérons que pour la suite, la déception ne soit pas au rendez vous comme pour le tome précédent.