Nous sommes à Calam. Et c'est la Fête de la Rénovation. L'on se presse pour vraiment profiter du spectacle. Le spectacle ? celui du petit peuple ; lequel est programmé pour vivre 40 ans. Et pas un de plus. Les quarantenaires sont appelés à descendre dans le grand bassin, non pas pour y nager mais pour être le contenant d'une gigantesque explosion humaine. Et le sang jailli, recueilli, servira à alimenter la piscine royale. Mais un complot s'est tramé et l'ordre artificiel existant va être ouvertement contesté. Les rebelles passent à l'action.. tandis que dans l'ombre d'autres fomentent encore et toujours .
Un troisième tome bien différent des deux premiers.
D'abord graphiquement. Pour ce tome Beltran a décidé d'abandonner la colorisation numérique. Ça ne donne pas trop mal, mais ça tranche avec les dessins des autres tomes.
Au niveau de l'intrigue également il y a des changements radicaux. Là où on avait quelques touches d'excentricités de Jodorowsky disséminés subtilement dans les premiers épisodes, ici on l'impression qu'il s'est complètement laché.
Certains passages donnent l'impression que l'auteur était sous acides pendant l'écriture.
A partir du moment où on explique le passé de la planète Megalex, on passe d'une histoire cohérente et un peu fantaisiste à un enchaînement totalement chaotique de scènes des plus perchées digne des plus beaux delires de Jodorowsky.
Je trouve que se revirement gâche cette série qui n'était pas si mal que ça.
Pour conclure, on remarquera que les auteurs s'attendaient à enchaîner un nouveau cycle, car la fin tombant un peu à plat laisse entrevoir une nouvelle intrigue.