Les Âges Perdus est une uchronie captivante, servie par un scénario puissant et par un graphisme d'un réalisme saisissant. Bienvenue dans un monde où tout est à réinventer ! À la veille de l'An Mil, le feu du ciel se déchaîne sur la Terre et la plonge dans une nuit éternelle. Les villes sont rayées de la carte. Les humains se réfugient dans des grottes. Le temps de l'Obscure est venu. Quelques milliers d'années plus tard, tandis que le soleil est réapparu, la vie reprend enfin ses droits. Mais les savoirs anciens ont disparu. Pour survivre, des clans nomades se forment et se partagent les territoires et les ressources selon des règles établies. Un homme, Primus, a trouvé le moyen de faire pousser une plante, l'engrain. Sa découverte permettrait aux siens de ne plus jamais connaître la faim. Mais elle remet en cause la coutume et le pouvoir des autres clans... À la mort de Primus, il appartient à sa fille, Elaìne de Moòr, de prendre en main le destin de son peuple et de le préserver de la destruction.
Quelle excellente entrée en matière. Les dessins sont superbes et l'histoire promet une belle saga. Vivement la suite. Ça va être long.
Ce début de série est des plus passionnant. Un univers post apocalyptique mais où l'apocalypse aurait eu lieu au moyen âge. Idée géniale !
Une mécanique de clans semi-nomades qui ont chacun leur mode de vie, de chasse et qui se partagent au fil des saisons, les places fortes. Ces places fortes, derniers refuges protégeant de la sauvagerie animale. Ces clans qui se tolèrent entre eux, tant qu'on respecte les règles immuables qui règlent la vie de ce qu'il reste de l'humanité.
Cet univers dense de Le gris débordant de d'inventivité et de mystère est réellement captivant.
Au niveau graphique, on est pas en reste.
Le coup de crayon de Poli donne énormément de personnalité à ses personnages. Ses dessins sont très agréables et fluides pendant les scènes d'action.
Un vrai plaisir de lecture.