Juillet 1280. Sigwald de Crozenc est ambassadeur des royaumes de Naples et de Sicile à Rome et donc porte-parole du roi Charles d’Anjou auprès du Saint-Siège. Lorsqu’il apprend que son ami Abraham Aboulafia, savant juif adepte de la kabbale, est condamné à être brûler vif sur ordre du Pape, Sigwald use de son influence pour aider son compagnon. Mais sa requête, plutôt qu’arranger les choses, entraîne le Saint Père dans une colère noire qui le pousse au malaise. La santé fragilisée du Pape donne à l’esprit opportuniste de son neveu, Matteo Rubeo Orsini, matière à fantasmer une nomination sur le siège papal. Dans le même temps, Simon De Brie, enquêteur pour la canonisation du défunt Louis IX, Mahaut de Crozenc, sœur de Sigwald et son fils Hughes, rejoignent Rome. Tous vont se retrouver mêlés aux intrigues funèbres qui se trament dans les hautes sphères comme dans les bas-fonds de la capitale chrétienne. Dans Les Aigles décapitées, la quête du pouvoir délaisse l’humanité et fait fi de toute morale.
Michel Pierret, à la plume et au pinceau, continue de peindre avec force et précision toute l'âpreté de la société médiévale du XIIIe siècle dans une épopée faites de complots et d’intrigues.
C'est la.fin d'une aventure, je crois qu'il fallait que ça arrive.