Sans pandémie, il n’y aurait pas eu de confinement, et sans confinement, il n’y aurait pas eu cet album qui arrive comme l’enfant qu’on n’attendait pas, comme la surprise joyeuse de cette fin d’année calamiteuse! On s’explique : Philippe Geluck devait présenter en avril son exposition de sculptures monumentales sur les Champs-Élysées, mais l’expo et son catalogue ont été reportés à 2021. Sachant qu’il ne pouvait abandonner ni ses lecteurs ni son éditeur ni les libraires, l’artiste a mis à profit son enfermement pour concocter un nouveau Chat qui regorge de gags hilarants, de gravures détournées et de dessins politiquement très incorrects.
Alors, merci qui ? Merci le coronavirus !
Un album un peu en retrait par rapport aux tomes précédents.
Moins d'humour burlesque ou absurde, au début tout au moins, mais on retrouve vite la signature de l'auteur après quelques pages.