Un citron qui pousse dans le creux de la main, des branches de pommier dans les oreilles et les narines et des champignons sous les aisselles, voilà qui est pour le moins insolite ! C’est pourtant ce qui arrive au héros du « Pommier impromptu » parti en vacances avec sa compagne et une fillette dégourdie, Juliette.
Composé de trois histoires rocambolesques, cet album peut se lire comme un one-shot mais c’est en réalité l’opus 10 d’un univers décalé développé par Sylvain-Moizie depuis 2000 : « Bouclettes » (« Telle est une Estelle… », « La bête qui mangeait tout le monde », etc) qui met en scène une trentaine de personnages évoluant séparément mais amenés à se croiser un jour où l’autre. « Le pommier impromptu » fait ainsi intervenir Machin et Machine, déjà héros de l’Opus 8.
On ignore toujours comment ils s’appellent vraiment puisqu’un pictogramme avec leur tête vient remplacer leur nom mais ce n’est pas l’unique bizarrerie de l’album.
En 80 pages noir et blanc (encre et lavis), le lecteur est servi car outre les transformations végétales inquiétantes du héros, il rencontrera un homme-légume dépressif et fera une incursion dans le monde joyeux de « Blanche Neige et les sept nains ». Bref, une bonne dose d’humour absurde en perspective !
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