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Une grande bouffée d'oxygène (dans l'espace) pour la SF, un renouveau qui fait vraiment plaisir!
Le dessin est certes particulier mais très lisible et sert magistralement une histoire prenante et qui met le doigt sur toutes les dérives et les inepties de notre société de l'ultra-consommation
À lire absolument
Très bonne BD, mais pour ceux qui ont lu UW 1, il y aura un gros sentiment de déjà vu dans cette intrigue.
Wahou, j'ai découvert cette bd en faisant confiance à mon libraire adoré et bah je ne regrette pas, c'est une claque graphique.
De la science fiction bien captivante.
Album hors norme , de par déjà sa pagination ( environ 220 planches ) et sa prouesse graphique , que restera t'il de l'humanité dans un million d'années , c'est ce à quoi à travers cet album Mathieu Bablet répond , chapeau l'artiste , j'ai relu cet album trois fois , à chaque relecture de nouvelles facettes sont apparus , dans le scénario ( en béton ) et le graphisme , merci à Mathieu Bablet pour ce moment d'évasion .
J'ai regardé cet album, méfiant, du coin de l'?il, avant de me lancer dans la lecture. Et franchement, une fois commencé, malgrè les 220 planches, difficile de décrocher. Scénaristiquement proche du transperceneige pour la dimension sociale et le "dernier bastion de l'humanité" graphiquement, l'album n'a rien a envier au meilleurs films de science fiction... Vraiment réussi. Un petit bémol sur les personnages dont les traits assez grossiers et la personnalité peu affirmée ne permettent pas que l'on s'y attache facilement. D'un coté cela permet de s'attacher plus encore au scénario, tellement fort, de ce one-shot,
Une très belle BD de science fiction qui fait réfléchir à propos de thématiques actuelles; démocratie, société de consommation, minorités, être suprême, infini. J'ai apprécié le dessin, les couleurs, les perspectives.
Premier constat: Ankama fait partie de ces « petits » éditeurs qui mettent les moyens pour offrir des formats spécifiques voir d'exception à ses auteurs. Comme Akileos sur des bouquins comme le Roy des Ribauds ou Brane zéro, ici Bablet semble avoir eu « open-bar » niveau format et pagination. On a donc un énorme one-shot doté d'une très belle couverture qui fait son effet ainsi qu'une tranche toilée. Très propre.
Shangri-là est une dystopie. Dans le futur l'humanité s'est réfugiée sur une station orbitale où toute la vie est uniformisée et régentée par une multinationale furieusement inspirée d'une célèbre marque à la pomme et l'impératif de posséder le dernier modèle de terminal. Jamais la critique de l'Iphone n'a été aussi féroce? Pendant que le personnage principal enquête sur les agissements de scientifiques, une révolte gronde dans cet univers aseptisé, trop parfait.
Soyons clair, ce qui marque à la (longue) lecture de cet album c'est la radicalité du propos, résolument politique. On est ici en plein dans l'héritage de la SF de contestation qui a fleuri aux USA dans les années 60. Les habitués des lectures SF pourront sentir le classicisme mais les fondamentaux sont là et surtout, c'est honnête, impliqué, un véritable projet porté par l'auteur qui a effectué un très gros boulot pour structurer son univers. La construction du scénario est ainsi ambitieuse avec des aller-retours temporels qui brouillent la linéarité mais se retrouvent justifiés par la chute. Attention, comme souvent en dystopie, c'est sombre, froid, nihiliste. Même Bajram dont l'Universal War est l'icône d'une SF pessimiste passerait presque pour un béat? On sent le coup de gueule et même lorsque l'on a du recule par rapport à la société de consommation, la lecture de la BD est une épreuve. Mais le propos le nécessite et je dirais que Shangri-la rejoint sur ce plan les quelques ?uvres (tout média confondu) qui parviennent à allier l'artistique/ludique et l'ambition intellectuelle.
Sur le plan graphique, Bablet a de la place et l'utilise. Le format de l'album (outre la pagination) est très grand et permet de magnifiques tableaux industriels aux perspectives démentielles (et minutieuses), des plans spatiaux très larges qui font ressentir le silence et l'hostilité ou encore des scènes contemplatives sur des planètes sauvages. Le trait de Mathieu Bablet n'est vraiment pas le style que je préfère en BD mais force est de reconnaître que sa technique et sa précision sont de qualité. Visiblement les visages de cet album ont dérangé un certain nombre de chroniqueurs, dont moi. Ce serait l'élément négatif de l'album (à relativiser puisque nous touchons ici au style de l'auteur, dont un ressenti forcément subjectif du lecteur) au sein d'une multitude de qualités. Shangri-la est une aventure qui se mérite, une sorte de fresque cinématographique de 4h au bout de laquelle l'on sort épuisé mais heureux. Seule la bonne SF permet cela et Shangri-la peut s'enorgueillir d'être de l'excellente SF à ranger dans vos étagères aux côtés de UW1 ou de la Guerre Eternelle? avant de vous reprendre un petit Valérian pour souffler un coup !
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2017/10/05/shangri-la/
Pour tout vous dire, à la base ce n'est pas le type de BD dont j'ai l'habitude. Je suis plus sur des séries type "Chroniques de la Lune noire" ou "les Elfes" aux éditions Soleil. Au départ, c'est dur d'hadérer au graphisme des pages se succédant sur des palettes de couleurs pastels avec des personnages bizarrement dessinés puis on rentre dans l'histoire et on se rend compte que ce graphisme contribue à l'ambiance générale. Il y a les pages à l'intérieur du vaisseau et celles à l'extérieur, on a l'impression que ce n'est pas le même dessinateur des fois avec un espace d'un noir profond qui vous aspire.
Mais surtout, il faut lire cette BD pour l'histoire! Celle-ci traite de thèmes importants de notre époque: - la religion, les minorités, le contrôle des masses, les énormes groupes financiers et d'entreprises, les luttes de pouvoir politique, économique et idéologique, le pouvoir du marketing sur la consommation, qu'est-ce qui nous définit en tant qu'être humain. C'est un livre qui quand on l'a fini continue à vous faire réfléchir, trop peut-être des fois. Je pense que je vais attendre un petit mois et je le relierai avec un oeil averti. Je conseille cette BD à tout le monde quels que soient vos goûts habituels.
A lire absolument!
Album à posseder !
Les dessins des personnages m'ont un peu rebutés en premier lieu alors que les décors sont au top.
Les premières appréhensions sont vites oubliées tellement on rentre dans ce récit.
Les dessins sont fantastiques, décors comme personnages, et l'univers est jouissif d'un point de vue purement visuel.
Le récit porte sur des points de sociétés primordiaux (racisme, capitalisme, contrôle des masses, pouvoirs politiques, etc.) avec une métaphore parfaitement claire et éloquente. Cependant, et sans que cela n'enlève quoi que ce soit à la qualité de cette bd, il vaut mieux savoir que l'auteur n'y va pas de main morte au niveau graphique, et certaines images sont assez choquantes quand on ne s'y attend pas (ce qui était mon cas). L'histoire nous fait réfléchir sur ce qu'implique le fait d'être humain, et plus encore lorsque l'on vient d'une société occidentale, de notre pouvoir sur les autres, que ce soit directement ou non.
Bref, à lire obligatoirement, et un auteur à suivre de près.
J'ai ni adhéré aux dessins, ni à l'histoire déjà lue maintes fois.