Un virus s'est répandu sur la terre. La "Rouille" s'est attaquée au fer, détruisant peu à peu les infrastructures, les véhicules, les outils… Notre civilisation est revenue à l'âge de la pierre. Dans ce monde brutal, le légendaire Convoyeur incarne le seul espoir pour beaucoup de gens. Il accepte de remplir toutes les missions qu'on lui confie, quels qu'en soient les risques. En échange de quoi, les commanditaires doivent simplement manger un oeuf étrange…
Bonne BD postapocalyptique et dans l'ère du temps. Je trouve que la version noir et blanc est parfois difficile à suivre comparée à la version colorisée (que j'ai pu consulté par la suite).
Ce premier opus post apocalyptique est distrayant, l'idée originale que cette bactérie consommatrice de fer. Le récit est parfois difficile à suivre. J'attends la suite pour me prononcer.
Un bonne bd post-apocalyptique qui me fait penser au film de postman qui a croisé le chemin des X-men mais en version Mad Max ;-)
Le "héros" principal me fait penser au Blondin de la trilogie du dollars de Sergio Leone.
Scénario interessant qui nous laisse pas mal de question en suspens en particulier pour l'oeuf
Dessin de Dimitri Armand toujours aussi bon.
A découvrir
L'art de Dimitri Armand a éclaté aux yeux du grand public sur son western Sykes, bientôt suivi par Texas Jack, tout aussi réussi. Maître dans la lignée des encreurs puissants, Armand s'épanouit dans le genre western qui permet de belles barbes (son tic), des matériaux nobles et des paysages naturels grandioses. Tristan Roulot ne s'y est pas trompé lorsqu'il lui a proposé un projet post-apo dont la coloration entre époque des colons américains et Moyen-Age semble bien connue. Le scénariste de Hedge Fund (où le personnage est déjà un anti-héros assez noir) avait proposé le très bon Arale, dystopie soviétique teintée de magie et de rouille avec le dessinateur du carton La Bombe. Ces caractères des deux auteurs se retrouvent parfaitement dans le Convoyeur pour un résultat tout à fait surprenant.
Ce premier tome du Convoyeur nous transporte, si vous me passez l'expression, dans un monde sombre mais dont les codes sont familiers: la dévastation des corps et des esprits, fort bien reflétée par le wasteland servant de décor, nous ramène de façon rassurante au maître-étalon du genre qu'est Mad Max, tandis que le héros vagabond, outre le fameux Road Warrior, peut davantage nous évoquer, parce qu'il a un but qui lui est propre, le héros éponyme du Livre d'Eli. L'intrigue est suffisamment vitaminée pour nous tenir en haleine tout en instillant des enjeux encore obscurs, et donc susceptibles de piquer notre curiosité de lecteur en prévision des autres tomes: d'où vient la Rouille ? Quels sont les desseins et les origines du Convoyeur ?
Sous une forme classique les auteurs ont réussi à poser un background qui nous titille, entre cette Eglise itinérante tout aussi terrible pour les « déchus » que garante d'ordre. Comme les commanditaires du Convoyeurs, d'abord vus comme les bons, nous découvrons que les dessins des hommes sont plus gris que clairs. Avec une intrigue assez ténue on est suffisamment accrochés pour avoir très envie de connaître le rôle réel de ce personnage dans un monde où la morale est bien différente de la notre.
Nous sommes donc ici face au premier tome portant en lui les prémisses d'une série qui s'annonce passionnante, une saine lecture pour quiconque prévoit de se prélasser sur le sable de nos plages estivales !
Lire sur le blog:https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/07/15/le-convoyeur-1-nymphe/
Un premier épisode plus que réussi ! Tous les ingrédients sont réunis pour en faire une série remarquable, voire incontournable.
Reste à voir si les auteurs vont transformer l'essai !
La construction du récit, qui peut déstabiliser, rajoute aux non-dits ce petit brin de mystère qui donne envie d'enchainer par le suivant.
Je viens de finir le premier tome avec difficulté. le récit n'est pas toujours facile à suivre, et j'espère que le tome 2 apportera des éclaircissements.
J'ai été un peu trompé par la pub indiquant une similitude avec sykes et texas jack. Certe le dessin est très beau et j'adhère, mais je m'attendais à un scénario post apocalyptique plus classique. bref, j'attends de voir.