Loin du simple héroïsme habituellement de mise, Hugo Pratt s’est approprié les codes du récit de guerre pour mieux exprimer doutes, peurs et lâchetés de chacun, mais aussi l’amitié, le respect et l’intense solidarité qui unissent les frères d’armes.
L’éclaireur
En 1941, la Grande-Bretagne incorpore dans ses forces aériennes la Royal Australian Air Force dont le commandement se trouve dans les bases anglaises. C’est ainsi qu’Henri Le Jeune commence à piloter des Spitfire de façon un peu inhabituelle pour la tradition britannique : trop impétueux, fougueux, casse-cou. Plusieurs fois réprimandé par ses supérieurs, il se voit confier un gros bombardier De Havilland D.H.98 équipé pour la reconnaissance (Pathfinder) que Le Jeune continue à piloter comme un avion de chasse.
Le porte-guigne
Dans la jungle birmane se déroule une guerre féroce entre les Japonais et les troupes anglaises. Un événement étrange se produit quand le soldat Jack Green rejoint le troisième peloton du régiment d’infanterie : après plusieurs actions menées avec ses nouveaux camarades, ces derniers sont persuadés que le nouvel arrivé porte malheur… En réalité, les choses se seraient mal passées avec ou sans Jack Green, mais, comme chacun sait, les superstitions ont la peau dure.
Nuit diabolique
Sept hommes d’une patrouille anglaise marchent depuis des heures dans l’enfer de la jungle birmane pour faire sauter un pont à la frontière du Siam. La chaleur, la fatigue, la tension les ont mis au bord de l’épuisement, sans compter que la nuit va tomber. C’est le lieutenant Robert Salter qui les guide. La petite patrouille arrive dans une clairière où s’élève un temple d’une splendeur extraordinaire, à l’intérieur duquel trône une grande idole dorée…
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