La guerre se termine. Alan Ingram Cope livre à Emmanuel Guibert, son voisin, ses derniers récits. On passe de la Russie à l'Allemagne, des la France aux États-Unis, pour revenir en France. Alan, en temps de paix, garde cette faculté de mémoire et d'organisation des récits de sa vie. Il nous explique comment il a commencé à réfléchir, à choisir de se souvenir, à 55 ans. Et, une fois encore, ses anecdotes ne manquent ni d'intérêt, ni de surprise, ni de pertinence dans l'analyse.
Avec le troisième et dernier volume de La Guerre d'Alan d’Emmanuel Guibert se boucle un des chef-d’œuvres du catalogue de L’ASSOCIATION. Aux souvenirs du soldat américain Cope des années de l’après-guerre, mis en forme de façon plus époustouflante que jamais, s’articule une enquête que Guibert est allé faire en Allemagne sur les traces de son ami disparu.
Évidemment ce n'est pas "Il faut sauver le soldat Ryan" ! Le soldat Cope est un intellectuel en recherche qui au long de son parcours militaire donnera un sens véridique à sa vie. Cette guerre est la sienne, faite de découvertes des autres et de leur environnement. L'intérêt militaire est secondaire. Le dessin est traité sobrement telles des photographies en noir et blanc.