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Après une période de confinement et donc de non achat, rattrapons le retard avec un récit inspiré de faits réels, issus de deux biographies de deux femmes, l'une allemande, l'autre russe, se trouvant et se retrouvant dans Berlin entre le 26 avril et le 13 mai 1945. Les deux femmes sont dès lors confinées dans un rôle, parfois dans un lieu et subissent les événements.
Nicolas Juncker signe un magnifique ouvrage en utilisant le noir, le blanc, parfois le sépia pour rendre une atmosphère de fin du monde (ou au moins d'un monde. Le graphisme de ses personnages, parfois aux yeux globuleux, parfois secs comme un coup de schlagg, permet d'entrer dans cette ambiance si particulière.
N'hésitant pas avec les mots, en évoquant les pires moments, les pires instincts de l'homme dans une situation si particulière, croisant la "grande" histoire (la recherche du cadavre d'Hitler) à celle qui a longtemps été considérée comme moindre (les viols collectifs des armées sur les populations civiles), Nicolas Juncker nous offre un aperçu à la fois tragique, violent, de Berlin dans les deux dernières semaines de guerres et les deux premières que l'on appelle de paix.
Un très bon album à lire, relire pour se distraire, pour s'instruire, bref de la grande BD.