Comment conclure ce long roman graphique qu’est Wheeling ? Hugo Pratt choisit une forme de mélancolie à l’image des feuilles d’automne qui parsèment l’album avant que ne viennent les neiges de l’hiver.
Il montre la dislocation définitive des nations indiennes alliées soit aux Loyalistes, soit aux Insurgeants. Il peint l’étrange clan des Montour accueillant aux uns et aux autres. Il décrit les soldats massacreurs, avides. Il place Criss Kenton comme ne maitrisant plus rien de son destin avant qu’il ne se décide à partir vers l’Ouest, à quitter une guerre qui n’est pas la sienne et comme il le dit à la fin de l’épisode : « … J’ai fait ce que j’avais à faire, j’ai beaucoup perdu à cause d’elle… Je viens avec toi, Tiny…J’essayerai d’oublier… enfin j’espère pouvoir ».
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