Au début du XXIe siècle, la raréfaction des ressources gazières et pétrolières créa une crise mondiale et entraîna une course effrénée pour la découverte de nouveaux gisements. Ces ultimes tentatives poussèrent les hommes à explorer les derniers territoires inconnus de la planète : les grands fonds marins.
Lors d'un forage d'une caverne sous-marine, des scaphandriers sont attaqués par un fossile vivant, un mégalodon. Ancêtre préhistorique du grand requin blanc, il est le plus grand prédateur des mers et des océans qu'ait jamais connu notre planète. C'est un monstre de 25 mètres, une vraie machine à tuer. L'océanographe, Kim Melville, découvre que des spécimens ont survécu dans un dédale de grottes sous-marines alors que les mégalodons sont censés avoir disparu depuis 5 millions d'années !
Une découverte scientifique qui pourrait remettre en question l'équilibre écologique de la planète et la survie même de l'humanité.
Voilà exactement le genre d'album que j'aime. Zoologie, sciences, technologie, mondes et/ou civilisations inconnue, le tout en immersion dans le monde marin, voire plutôt sous-marin car ici ce n'est plus la surface des océans qui intéresse les auteurs, mais les abysses dans leur sens le plus inhospitalier pour l'homme. C'est dans ce milieu que scientifiques, industriels, mercenaires et chasseurs vont se défier pour la connaissance de cette espèce censée avoir disparue depuis 1,6 millions d'années : le Mégalodon, le plus puissant des prédateurs dans l'histoire des vertébrés. Savoureux !