Quoi de mieux qu’un vaisseau spatial pour voler de ses propres ailes ?
C’est un grand jour pour sœur Mony. À 18 ans, il est temps, pour cette orpheline recueillie à la porte du couvent des Nouveaux Pionniers, de quitter le nid et de trouver sa voie. Mais à peine propulsée dans le monde extérieur, voilà que la jeune fille découvre être l’héritière du UCC Dolorès, un croiseur de guerre de l’armée confédérée ayant appartenu au général Mc Monroe, de sinistre mémoire ! Incapable de manœuvrer un tel engin, la candide Mony se met en quête d’un pilote et « trouve » Kash, vétéran taciturne et désireux de changer de vie. Ensemble, ils prennent la direction de la Frontière aux commandes du Dolorès, un vaisseau au passé mystérieux !
Comme souvent Glénat sort la grosse artillerie com' pour le passage du dessinateur de Lanfeust... dont on se demandait quand il accepterait de changer d'air après vingt-cinq ans à dessiner les aventures du rouquin forgeron. Malgré ce confort Tarquin a toujours su faire évoluer son style de dessin, chose que j'apprécie chez un dessinateur même si parfois ce n'est pas pour le mieux. Tarquin travaille depuis le début de Lanfeust Odyssey avec son épouse Lyse sur les couleurs, qui s'en sort très bien en étant relativement sobre en effets spéciaux et autres halos numériques coutumiers chez les coloristes de SF/fantasy. Si UCC Dolores est son premier album "solo", il a déjà produit des scénarios de séries chez Soleil, notamment avec Tony Valente, l'auteur du génial Radiant. Et donc UCC Dolores ça donne quoi?
Je dois dire que le pitch ressemble énormément à une des très bonnes séries SF de ces dernières années, Warship Jolly Rogers. Et si la réalisation est impeccable et sent l'expérience, niveau scénario l'absence du vieux routier Arleston se ressent avec une certaine imprécision sur ce qu'est cette série, les pistes visées par Didier Tarquin. Le gros bras qui accompagne la rouquine sortie du couvent est efficace tout comme les méchants et surtout le mécano du navire, sorte de Wolverine mutique particulièrement réussi. L'héroïne en revanche subit le même syndrome que Lanfeust à ses débuts, à savoir être finalement le side-kick de ses acolytes... paradoxal. Le mystère principal repose sur le vaisseau lui-même qui sur ce premier tome est étonnamment normal. En conclusion je dirais que pour les fans de Tarquin la lecture se tente (surtout que l'intrigue est prévue en trois tomes pour le premier cycle, ce qui est raisonnable), pour les autres, la comparaison avec la série de Montllo et Runberg est en défaveur de l'UCC Dolorès. C'est un peu lent à démarrer même si l'univers à la Starwars et le design général restent agréables. Essai pas vraiment transformé et on attend la suite pour se prononcer.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/02/27/ucc-dolores
Manque un peu de densité, malgré une histoire drôle et intéressante. Le dessin reste toutefois très bon.
Mais définitivement, on reste sur sa faim.
Un dessin très bon mais une histoire un peu trop light qui peut être intéressante. On reste fameusement sur sa faim avec cet album d'introduction.
On sent un peu les mécaniques de Lanfeust mais on arrive à s'en détacher. On ressent aussi les influences multiples de la S.F. qui ont bercé Tarquin (comme entre autres Capitaine Albator, Star Wars, Alien, etc.) et aussi le côté Western.
Bref pour les fans de série B de S.F. et de Didier Tarquin
Bonjour à tous,
Album acheté à sa sortie mais je viens de le lire hier soir avec le tome 2. J'aime bien avoir quelques BDs en réserve. Au départ, on sent clairement bien que Tarquin dessine pour Lanfeust....voir un peu trop, j'avais l'impression de retrouver certains personnages de la saga. Le sujet est un peu trop lent à se mettre en place même si je n'ai pas eu envie de décrocher. Sinon, les dessins sont toujours sympas à regarder et cela se lit bien. Je pense qu'il faudra juger cette BD à la lecture de l'ensemble.
A bientôt,
Michaël