11 novembre 1918. Si les armes se taisent, les rancœurs ne s’éteignent pas. Celle qu’entretient Dervilly à l’encontre des survivants de l’Ambulance 13 reste d’autant plus vive que l’ex-maître principal devenu inspecteur de la Sureté, a les moyens de l’exercer. Le hasard plaçant l’Écaille sur son chemin, il n’aura de cesse de le harceler, jusqu’à l’envoyer passer quelques jours à la prison de la Santé.
Incarcéré, l’Écaille aggrave son cas en participant à une rixe dans laquelle un gardien est tué. C’est la peine de mort assurée. Louis Bouteloup met alors tout en œuvre pour défendre son ancien camarade de tranchée.
L'histoire du major Bouteloup nous a permis d'approcher le quotidien d'une guerre qui n'a de grande que le nom. Les annexes sont venues nous documenter sur le service de santé des armées, sa logistique et ses avancées technologiques. Sur le terrain, en première ligne, médecins, infirmiers, brancardiers eurent à traiter sous le feu toutes ces horreurs traumatologiques et méritent grandement l'hommage que les auteurs leur rendent.
Un petit bémol concernant la fluidité du récit qui oblige à beaucoup d'attention.