En 1970, les lecteurs de Charlie Mensuel crurent voir une météorite traverser le ciel plutôt sage de la bande dessinée. Sous la signature de Guido Buzzelli, ils découvrirent, au fil d’histoires à dormir debout, un auteur se dessinant lui-même, d’abord imberbe, puis affublé d’une barbe noire, à la fois inquiet et inquiétant, parfaite victime expiatoire de la cruauté des hommes. Avec un humour grinçant, Buzzelli s’est dessiné laid, faible, paranoïaque et retors, se maltraitant sans mesure, jusqu’à disloquer son propre corps.
Buzzelli conjugue le grand art du dessin et celui d’une littérature inquiétante et pessimiste, où l’humour et le grotesque tiennent un rôle majeur. Il y a chez lui du Piranèse et du Goya ; il y a aussi du Gogol et du Kafka.
Ce premier volume comprend :
- Le labyrinthe
- Zil Zelub
- Annalisa et le diable
- L'interview
Un classique de la BD italienne réédité en gros volumes.
Ok, c'est très spécial. Mais vraiment au dessus du lot.
Quand j'ai découvert cet auteur il y a ... pfff, au travers de l'album "La révolte des ratés",
j'ai tout de suite été emporté dans un autre univers.
https://www.bdphile.info/album/bd/75369-la-revolte-des-rates