Une fois ses études terminés, Oncle Gabby se consacre entièrement à la poésie et devient expert dans l’art de a-nommer les choses. Il a en effet découvert que si on ôte leur nom aux objets, ils récupèrent immédiatement tout leur mystère et toute leur beauté. Très à l’aise dans son rôle de poète, Oncle Gabby décide – accompagné par le fidèle Drinky Crow – d’aller visiter la maison de Ann-Louise, où ils ont vécu les premières, mémorables, aventures…
Oncle Gabby ressemble en tout et pour tout (sans l’être) à un conte pour enfants : quarante magnifiques planches aux couleurs séduisants, peuplées de monstres et de paysages fantastiques, renfermées dans un joli album… le Pays des Merveilles mais aussi les romans de Patrick O’Brien, ne sont jamais très loin. On est vite intrigués par l’œuvre de Tony Millionaire, ses non-sens, son style « victorien » et son trait proche de celui de Johnny Gruelle ; et on finit par être séduits par la poésie qui parcourt les pages d’Oncle Gabby, par la richesse du dessin – rehaussé par une mise en couleur très réussie de Jim Campbell – et par des dialogues presque surréalistes.
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