Récit d'anticipation écologique, Résilience est au monde des O.G.M. ce que Mad Max est à celui du pétrole.
Septembre 2068, l'Europe est devenue un vaste désert agricole. La puissante multinationale Diosynta exploite 90% des terres et son armée, les F.S.I. (Forces de Sécurité Intérieure), fait implacablement respecter ses droits de propriété. Pour lutter contre la famine et cette hégémonie totalitaire, un vaste réseau clandestin baptisé la Résilience diffuse des semences et des idées libres...
Les OGM envahissent la planète et les dirigeants industriels qui les produisent sont les seuls maîtres.
Diosynta exploite 90% des terres et affame la population vivant dans des camps.
Une petite minorité tente de résister à travers le réseau "Résilience".
Suite à une réaction un peu trop vive et subversive au goût des Forces de Sécurité,
Adam est enrôlé comme ouvrier agricole.
On ne peut que penser qu'il ne va pas en rester là.
Bonne Bd bien construite qui se dévore d'une traite.
Un peu "Old School" dans sa narration, cet album m'a fait penser à "S.O.S bonheur" de Van hamme et Griffo, et à "Péché mortel" de Joseph Béhé.
Le sujet n'en reste pas moins d'actualité.
Ce que les auteurs nous font bien sentir en ne situant leur action qu'en 2068.
Demain donc.