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BLOODSHOT REBORN T03 L'HOMME ANALOGIQUE Relié – Illustré, 12 janvier 2017
- Nombre de pages de l'édition imprimée130 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurBLISS COMICS
- Date de publication12 janvier 2017
- Dimensions17.5 x 1.5 x 26.5 cm
- ISBN-102375780663
- ISBN-13978-2375780664
Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : BLISS COMICS; Illustrated édition (12 janvier 2017)
- Langue : Français
- Relié : 130 pages
- ISBN-10 : 2375780663
- ISBN-13 : 978-2375780664
- Poids de l'article : 540 g
- Dimensions : 17.5 x 1.5 x 26.5 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 1 095 919 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 111 597 en Bandes dessinées (Livres)
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- Avis laissé en France le 20 mai 2017« Je mourrai gavé de nanites dans les déserts du Mojave »
Le deuxième tome de Bloodshot Reborn s’était clôturé sur la résurrection de notre héros. Ray Garrison, après avoir réalisé que les nanites commençaient à infecter d’autres personnes, était sorti de son anonymat pour redevenir ce qu’il haïssait, Bloodshot. Dans la foulée, Jeff Lemire finit d’introduire Magic, une prostituée paumée que Bloodshot rencontre lors de sa croisade, pour conclure par une histoire d’amour.
C’était donc logique que Jeff Lemire parte sur un nouvel arc, puisque l’histoire précédente était bouclée. De là à projeter tout cela 30 ans dans le futur, il y a de quoi perturber le lecteur. Perturber au point de rebuter ? C’est parti pour une critique qui n’attendra pas les trente ans (même si en retard d’un mois quant à la sortie, jetez moi des cailloux je plaide coupable) !
« Ravale le bitume et prépare la citerne »
Tout d’abord, à ceux qui pourraient s’être inquiété de ce bond dans le temps, j’aimerais dire faites confiance à Jeff Lemire. Bloodshot a toujours été une série à part dans ma collection. Les histoires ont toujours eu un cachet particulier, une ambiance bien à elles qui fut ma porte d’entrée dans l’univers Valiant.
Entre un début mettant en place un complot militaire mâtiné d’hémoglobine avec un Bloodshot qui s’humanise au fur et à mesure de meurtres et un «Reborn» aux allures de road movie peuplé de reflets déformés du héros dans sa course à la déshumanisation, on peut l’affirmer, Lemire aime les grands écarts. Qu’allait donc maintenant nous proposer Lemire ? Il est évident que ça allait être différent et que Lemire le ferait bien.
Et si je dis bien, c’est pas à moitié. Jeff Lemire avait déjà participé à un petit miracle avec «Old Man Logan» (il n’était pas seul sur l’affaire mais un des paternels quand même), en transposant le griffu préféré de la maison des idées dans un futur à la Mad Max, créant un univers particulièrement jouissif. Ici, et bien c’est la même chose. Quelques pages suffisent à conquérir le lecteur. L’univers est différent mais les références à l’univers Valiant sont nombreuses et bien amenées. Et surtout, et c’est une promesse, à la fin du récit tout vous est expliqué et raccordé au tome précédent.
« Dessine-moi une jante mais chromée alors ! »
Du côté des dessins, Larosa m’a beaucoup plu. Les dessins rendent bien la violence intrinsèque des récits de Bloodshot mais aussi, dans le cadre de ce tome 3, l’aspect Mad Max du récit. Les véhicules sont impressionnants et marqués par la rouille, les décors sentent la poisseur des mondes post apo… Un plaisir pour le regard ! Et nos héros (car ils seront plusieurs) ont eu droit au même traitement, un plaisir dis-je.
« Pas de répit ni de happy end pour notre héros »
En résumé, si jamais vous n’avez pas encore eu l’occasion de goûter à Bloodshot, plus d’excuses ! Si vous aviez apprécié les deux précédents tomes mais que vous étiez échaudé par les trente ans, foncez ! Si vous n’avez jamais entendu parler de Bloodshot mais que vous cherchez une histoire de super-héros différente de l’habitude, vous l’avez enfin trouver ! Et si vous êtes fan de Bloodsquire… Promis il n’est jamais loin !
- Avis laissé en France le 18 juillet 2019Selon moi c’est Sûrement le meilleur des Tomes Reborn de bloodshot, en étant fan de l univers de Mad Max j’ai vraiment apprécié les décors, le dessin, l'action et quel scénario (Jeff Lemire au summum de son art )
UNE BOMBE !!
- Avis laissé en France le 14 janvier 2017Ce tome fait suite à La traque (épisodes 6 à 9) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 10 à 13, initialement parus en 2016, écrits par Jeff Lemire, dessinés et encrés par Lewis Larosa, avec une mise en couleurs de Brian Reber. Stefano Gaudiano a aidé pour les dessins de l'épisode 13. Il contient également l'histoire de 8 parue dans le Free Comic Book Day 2015, écrite par Jeff Lemire, dessinée et encrée par Butch Guice, avec une mise en couleurs d'Allen Passalaqua. Il comprend également les couvertures alternatives réalisées par Dave Johnson, Tula Loay (magnifique), Brian Level, Clayton Henry, Roberto de la Torre, Jeffrey Veregge, Mike Choi, ainsi que 13 pages en noir & blanc dessinées par Larosa et extraites des épisodes de ce tome.
30 ans plus tard (dans le futur), Ray Garrison s'est installé dans un village de fortune, situé dans le désert, à l'écart de Los Angeles. Il y vit tranquillement avec Magic, et une petite communauté. Il fait peur aux gosses quand ils s'approchent trop près de sa maison. La vie s'écoule paisiblement, sauf lorsque l'eau vient à manquer. À intervalle régulier de plusieurs mois, Ray Garrison s'éloigne alors du hameau de 316 habitants pour aller sortir un gros poids-lourd à motorisation électrique caché dans le désert. Il se rend alors au pied des murailles entourant Los Angeles, et vole de l'eau dans l'un des bassins naturels alimentant la ville.
Les abords de Los Angeles sont patrouillés par des armures X-O Manowar, fonctionnant grâce à une mixture où baignent des nanites de très haute technologie. Mais ces dernières sont incapables de déceler les nanites première génération dans le sang de Bloodshot, ce qui le rend invisible à leurs moyens de détection. En revenant vers le camp avec la citerne chargée d'eau, il est attaqué par un gang de pillards se faisant appeler Shadowmen. De manière inattendue, il reçoit l'aide de Ninjak (Colin King), présent dans les parages. Il ne s'agit pas d'un hasard, Ninjak est venu requérir l'aide de Bloodshot.
Après le tome 2, le lecteur savait que Jeff Lemire devrait passer à une autre phase de son récit, Ray Garrison ayant regagné ses nanites qui font de lui Bloodshot. Par contre, il ne s'attend nullement à ce bond de 30 ans dans le futur. La surprise est totale et la rupture avec le tome précédent aussi. Le lecteur se demande si Jeff Lemire n'a pas dû se plier à un diktat des responsables éditoriaux comme Matt Kindt pour le tome 3 de Ninjak Opération Deadside où il avait dû envoyer baguenauder son personnage pour en ramener un autre dans la continuité. La fin du présent récit montre qu'il n'en est rien et que ce récit s'inscrit bien dans la continuité de la série, comme la suite du tome précédent. Mais ça, le lecteur n'en a la confirmation qu'à la fin du récit. Il ne peut donc faire autrement que d'apprécier celui-ci pour ce qu'il est.
Dans un futur dystopique, Ray Garrison s'est construit une petite vie tranquille, sans superflu. Il est à l'abri des yeux indiscrets. Ray Garrison a vieilli, avec des cheveux blancs et la peau du ventre un peu distendue. Magic a vieilli également, ses cheveux ont également blanchi. Bien sûr avec un titre de série comme Bloodshot, les moments paisibles ne sont pas faits pour durer longtemps et la mission de ravitaillement en eau va vite dégénérer. Le lecteur établit rapidement un parallèle avec les prémices de Mad Max, surtout quand le camion de Boodshot est attaqué par une gang se peinturlurant la tête, à bord de véhicules de type monster-truck. Néanmoins, Lewis Larosa ne plagie pas l'esthétique des films Mad Max. Ses véhicules restent plausibles sans ornementations barbares bardées de pique. Les Shadowmen sont juste tatoués, avec un visage peint en blanc.
Il s'agit donc dans ce premier épisode, plus d'un hommage à Mad Max que d'un franc décalque. D'ailleurs le terme de Shadowmen renvoie au personnage Shadowman de l'univers partagé Valiant. L'apparition de Ninjak participe de la même continuité et Jeff Lemire intègre encore d'autres personnages, à commencer par les armures de type X-O Manowar, mais aussi des psiots de Harbinger. À nouveau, il ne s'agit pas de meubler une intrigue squelettique avec des références, ces apparitions ayant une fonction dans le mystère qui se joue. Le lecteur doit donc accepter de se laisser entraîner dans ce futur (qu'il sait par avance alternatif, puisqu'il ne pas figer le présent du personnage, qui lui reste à écrire). Il lui faut faire confiance au scénariste pour fournir une explication à ce bond dans le futur. En fait le lecteur habitué aux comics d'univers partagé sait par avance qu'il y aura une révélation finale expliquant la situation.
Jeff Lemire taquine d'ailleurs le lecteur en intégrant de brefs retours en arrière pour donner des explications très succinctes sur ce qu'ont fait Bloodshot et Magic après la fin du tome précédent. En scénariste aguerri, il base son récit sur un mystère (qui tire les ficelles à Los Angeles, derrière les murailles ?) qui nécessite que le héros aille au-devant des ennemis pour l'élucider. La dynamique du récit est très classique et linéaire. Les affrontements se succèdent comme autant de moments de bravoure, contre des adversaires renouvelés et diversifiés. Le spectacle est au rendez-vous. Ninjak fait tourner Bloodshot en bourrique, en le chambrant, en jouant sur la tendance de Ray Garrison à être premier degré et sérieux.
D'une certaine manière, c'est un retour à une forme de Bloodshot plus ancienne, plus primaire, la machine à tuer qui extermine ses adversaires. Lewis Larosa excelle dans une narration musclée et testostéronée. Dans un premier temps, le lecteur remarque surtout à quel point les images sont spectaculaires, et à quel point les traits encrés et les couleurs se complètent et se renforcent. Les pages en noir & blanc en fin de volume montrent que le dessinateur a lui-même rehaussé ses dessins par des lavis de gris, et Brian Reber a ensuite appliqué ses couleurs. Le résultat donne l'impression que la mise en couleurs ajoute des informations visuelles sur les contours des formes, leur relief et leur texture, alors qu'elles viennent compléter des informations déjà présentes dans les crayonnés.
Lewis Larosa n'a donc pas joué dans la surenchère baroque ; par contre il dispose d'un goût sûr pour le spectacle. Les paysages de désert et de formations rocheuses sont splendides. Le poids-lourd utilisé par Bloodshot porte les marques de l'usure du temps, sans être rouillé ou cabossé de partout. Les murailles érigées autour de Los Angeles sont monumentales et impénétrables, tout en efficacité, Larosa utilisant la profondeur de champ pour établir leur gigantisme. L'attaque des monster-trucks se présente sous la forme d'un dessin en double page, avec un angle de prise de vue penché, et une forte poussière ocre soulevée par les roues démesurées. L'effet visuel est saisissant. Lors de l'affrontement, Larosa dessine des cases aux contours penchés comme si elles se télescopaient, pour rendre compte du mouvement et de l'agressivité. Quelques pages plus loin, Brian Reber s'en donne à cœur joie avec les effets spéciaux pour les flammes, pour rendre compte de la vivacité et de la force du brasier.
Le lecteur plonge donc au cœur d'un blockbuster disposant de visuels de grande ampleur qui jouent la carte du spectaculaire, avec des images qui pètent, une exagération de la situation choc et un niveau de détails élevé. Quand Bloodshot et Ninjak commencent à se tailler un chemin à travers le gang des Shadowmen, ils tranchent et perforent les individus sans remord et sans hésitation, comme des guerriers efficaces et sans état d'âme. Quand l'avion de Ninjak explose en plein vol, les 2 héros se retrouvent à chuter dans le vide, pris en contreplongée pour un effet visuel maximal. Tout du long, Lewis Larosa s'applique à représenter les spécificités visuelles de Bloodshot, les nombreux détails du costume de Ninjak, les environnements avec leur relief et leurs obstacles. Il ne s'agit pas de cases réalisées à l'emporte-pièce ou à la va-vite, mais de pages qui montrent les situations et les actions dans le détail, avec un plan de prise de vue doté d'un sens sûr du spectaculaire.
Sous réserve d'accepter de faire confiance au scénariste, le lecteur plonge dans un film d'action à grand spectacle, tirant le meilleur parti de l'univers partagé Valiant, c’est-à-dire utilisant sa richesse sans en devenir abscons. La progression du personnage principal s'accompagne de la progression du doute du lecteur, le préparant ainsi à la révélation finale, imposant ainsi sa logique comme étant naturelle. Un bon récit de divertissement. 4 étoiles.
Les 8 pages bonus font le lien entre The Valiant et Colorado, le premier tome de la série Bloodshot reborn. De toute évidence cet intermède avait été réalisé à destination des lecteurs ne connaissant pas le personnage. Le lecteur y retrouve la narration sèche de Jeff Lemire, et des dessins réalistes à l'encrage un peu appuyés attestant de la souffrance et du désarroi du personnage. 4 étoiles pour une introduction efficace au personnage, mais qui ne sert pas à grand-chose, placée comme elle l'est dans ce troisième tome de la série.