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THANOS : L'ASCENSION DE THANOS Poche – Illustré, 13 janvier 2016
- Nombre de pages de l'édition imprimée108 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurPanini
- Date de publication13 janvier 2016
- Dimensions17.6 x 1.3 x 26.6 cm
- ISBN-102809453144
- ISBN-13978-2809453140
Détails sur le produit
- Éditeur : Panini
- Date de publication : 13 janvier 2016
- Édition : Illustrated
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 108 pages
- ISBN-10 : 2809453144
- ISBN-13 : 978-2809453140
- Poids de l'article : 540 g
- Dimensions : 17.6 x 1.3 x 26.6 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 1 115 684 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 14 518 en BD Heroïc fantasy
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- Avis laissé en France le 16 septembre 2018Formater: PocheAchat vérifiéLa story est top, j’ai commencé avec cet album pour suivre le personnage de Thanos, très bon début pour se mettre dans le bain pour enchaîner ensuite sur la quête de thanos.
- Avis laissé en France le 23 janvier 2018Formater: PocheAchat vérifiéComics parfait pour un collectionneur.
Un comics idéal pour tout fan du Titan Fou...voir pour faire connaître l'univers à quelques fan de film Marvel connaissent pas les comics...
- Avis laissé en France le 5 janvier 2018Formater: PocheAchat vérifiéExcellente bande dessinée pour moi qui suis un fan comics depuis fort lontemps.
Graphisme superbe, encrage réussis, histoire captivante, parfait !
- Avis laissé en France le 19 janvier 2018Formater: PocheJe l'ai dévoré d'une traite, l'histoire est superbe et très bien rythmée.
Sans oublie, les planches de Simone Bianchi qui sont magnifiques ; son style colle parfaitement à Thanos.
- Avis laissé en France le 21 juin 2016Formater: Poche"L'Ascension de Thanos" est une mini-série réalisée par le scénariste Jason Aaron et le dessinateur Simone Bianchi en 2013, à l'occasion du relaunch effectué par Marvel à l'ère de la ligne éditoriale "Marvel NOW".
Il s'agit d'une relecture des origines du personnage, mettant en lumière ses jeunes années, de sa naissance jusqu'à la destruction de sa planète natale. "Thanos" est au départ une création du scénariste Jim Starlin. Il est apparu pour la première fois dans la série "Iron man" en 1973, bien avant de devenir le super-vilain Marvel ultime dans les grandes sagas cosmiques de Starlin, dont la plus célèbre demeure Le Défi de Thanos : Le Gant de l'Infini (1991).
Cette mini-série est un "travail de commande" réalisé par nos auteurs, deux brillantes personnalités du monde des comics. Il s'agit de réactualiser les origines d'un personnage culte (c'est dingue ce que celui-ci en particulier peut posséder de fans et soulever les foules !), tout en respectant une continuité déjà existante et considérée comme sacrée par une horde de lecteurs puristes.
Au niveau du scénario, Jason Aaron s'acquitte de la tâche avec panache en faisant preuve d'un sens de l'équilibre idéal entre la redite consensuelle des faits déjà intégrés à la continuité et les trouvailles saisissantes. La personnalité du vilain est bien construite et ce dernier évolue au delà du manichéisme primaire en développant un mal clinique aseptisé et terrifiant, sans une once de justifications lacrymales, un peu à la manière des tueurs en série. La vision de Jason Aaron transforme alors le personnage en une sorte de "serial-killer universel"...
Thanos fait ainsi de la notion de "Mal" une expérience de vie, dont les tenants et les aboutissants se situent au niveau de la destinée, et non au niveau des tragédies du vécu (tout l'inverse de ce qu'à fait George Lucas avec la jeunesse de Dark Vador en essayant de lui trouver mille excuses).
Aaron parvient ainsi à définir le parcours du vilain de manière originale et presque viscérale, avec la passion, l'ambition et le désir comme vecteurs d'une course contre les valeurs inappropriées à ce type de quête !
Le personnage en ressort grandi mais d'une manière toute particulière. Sans cesse en quête du grand amour, il révèle peu à peu qu'il est en réalité en quête de lui-même. Hors, étant depuis la naissance un nanti possédant à peu-près tout (y compris une intelligence supérieure et un organisme génétiquement supérieur !), évoluant dans un monde parfait où toute agressivité et toute velléité maléfique a été annihilée, il n'y a plus qu'une dernière chose capable de le séduire : le pouvoir. Ainsi, blasé, froid, déterminé, Thanos détruira tout ce qui se dressera sur son chemin, afin de dominer toute chose, y compris la seule encore capable de lui résister, c'est-à-dire la Mort, envers qui il va développer la passion que l'on sait...
Soit une toile de fond plus intéressante qu'il y parait à première vue, qui fait écho à l'âme humaine dans ce qu'elle a de corruptible au delà des origines, puisqu'il s'agit d'observer comment se développe la part malsaine d'un individu que la vie protégeait de tout dès le départ. Ou comment les nantis peuvent également basculer du côté obscur...
Par ces choix et ces postulats, Aaron se révèle très habile et dresse un portrait saisissant à la personnalité profonde et complexe. Et l'on se prend à rêver, une fois le livre refermé, d'une série au long court entièrement dédiée à Thanos et entièrement écrite par Jason Aaron !
Car si pour de nombreux lecteurs c'est le "Thanos" de Jim Starlin qui restera toujours le meilleur, pour d'autres (comme votre serviteur), il appartient désormais à un style de comics old-school à la narration daté et très enfantine. Et cette relecture moderne, adulte et viscérale s'impose ainsi comme un contrepoint idéal aux comics du passé.
C'est dire la frustration qui s'impose, une fois achevée la lecture de ces cinq épisodes trop courts...
A la partie graphique, Simone Bianchi est obligé d'accélérer la cadence et livre un résultat un peu en dessous de ses travaux passés, mais tout de même encore au dessus de la moyenne ! Son style pictural ample et éthéré demeure toujours aussi immersif, et sa version de Thanos est assez surprenante, également très éloignée des anciennes versions.
Bref, un recueil très réussi mais qui survole une mythologie complexe de manière trop brève. A réserver aux lecteurs qui ne viendront pas ici en quête de sensations d'un autre âge...
- Avis laissé en France le 23 janvier 2016Formater: PocheCe tome comprend les 5 épisodes d'une histoire complète, initialement parus en 2013, écrits par Jason Aaron, dessinés et encrés par Simone Bianchi, aidé par Riccardo Pieruccini pour l'encrage et les lavis, mis en couleurs par Simone Peruzzi (épisode 1) et Ive Svorcina (épisodes 2 à 5).
Maintenant, sur Titan l'un des satellites de Saturne, Thanos se déplace au milieu de ruines anciennes, foulant du pied des ossements d'individus. Il s'arrête devant la tombe de Sui-San, sa mère. Il se remémore les principales étapes de sa vie, depuis sa naissance jusqu'à cet instant : la réaction de sa mère en découvrant le nouveau né, le comportement de son père A'lars (Mentor, fils de Chronos et Daina), ses interactions avec ses camarades de classe, sa passion pour le dessin, son incapacité à réaliser une dissection dans le cadre d'un cours de biologie, sa relation avec une étrange camarade de classe, son départ de Titan, ses premières conquêtes militaires et féminines, etc.
Dans des interviews, Jason Aaron a clairement expliqué que les responsables éditoriaux de Marvel lui avaient établi comme cahier des charges de raconter l'histoire de Thanos, en respectant les bribes déjà existantes et éparpillées dans des récits disparates. Depuis les 10 secondes d'apparition du personnage dans le film Avengers (2012), Marvel Comics a entrepris un travail de réédition quasi exhaustif de ses apparitions depuis la première en 1973 (dans l'épisode 55 de la série d'Iron Man).
À l'évidence, le ressenti du lecteur vis-à-vis de cette histoire ne sera pas le même s'il connaît déjà le personnage et son histoire dans les grandes lignes, ou s'il le découvre pour la première fois. La mission d'Aaron est complexe puisqu'il doit raconter la montée en puissance de ce personnage destiné à devenir le responsable de génocides en série, pour un idéal amoureux des plus surprenants. Le lecteur découvre comment Thanos est devenu ce tueur de masse hors norme, sans cadre de référence. Aaron a l'intelligence de montrer que tout ne s'est pas fait en un jour, qu'il n'a pas suffi d'un événement déclencheur (un éboulement lors de l'exploration d'une grotte), mais que les éléments se sont accumulés depuis la naissance pour finir par former une trajectoire de vie monstrueuse. Par la force des choses, le lecteur se retrouve à n'éprouver aucune empathie pour cet individu anormal, perdu quelque part entre l'absence de toute émotion pour autrui et une froide folie furieuse. De ce point de vue, il s'agit d'un étrange récit, totalement centré sur l'égo de Thanos, parcourant le chemin d'une atrocité à la suivante encore pire, sans forcément s'appesantir sur l'aspect gore. Le lecteur observe donc cet individu dangereux, au-delà de la raison humaine, insensible à la douleur de son prochain, entièrement immergé dans son propre drame, éternellement insatisfait, commettant des sacrifices personnels d'une ampleur délirante. Aaron remplit servilement son objectif de raconter la vie de Thanos au travers d'événements clefs (en intégrant une petite exigence éditoriale supplémentaire quant à sa descendance), avec une forme de panache téméraire consistant à ne jamais en appeler à la sympathie du lecteur pour Thanos. Par comparaison, Aaron ne retrouve jamais l'ambigüité malsaine de Lincoln Red Crow, à la fois un psychopathe meurtrier et un visionnaire séduisant.
Alors que de son côté Aaron arrive à peu près à convaincre le lecteur du comportement déviant de Thanos, il fallait un dessinateur à la forte personnalité pour pouvoir lui donner une apparence éloignée du supercriminel en collant moulant du mois. Simone Bianchi s'était déjà illustré dans plusieurs récits ("Shinning Knight" de Grant Morrison, "Thor" de Robert Rodi, "Sabretooth" de Jeph Loeb) comme disposant d'une personnalité graphique très affirmée capable de porter un tel personnage. Le premier épisode est magnifique avec une mise en couleurs d'une intensité et d'une sophistication inouïes. La mise en couleurs baisse un peu de qualité dans les épisodes suivants du fait de l'absence de Simone Peruzzi. Pour ces épisodes, Bianchi a un peu atténué la flamboyance de son style, mais sans rien perdre de sa singularité, de sa capacité à créer des environnements de science-fiction crédibles. Il n'y a que les séquences nécessitant des images horrifiques dans lesquelles il n'arrive pas à insuffler une intensité suffisante.
De séquence en séquence, le lecteur admire des visuels époustouflants, même si certains éléments peuvent déconcerter. La marche de ce géant massif écrasant des ossements établi une présence physique incroyable pour Thanos (même s'il n'y a pas de raison pour que son vêtement comprenne des éléments jaunes brillants, apportant une étrange touche de fantaisie). Les expressions du jeune et frêle Thanos sont d'une ambigüité parfaite lorsqu'il est exposé à la gentillesse de ses camarades (même s'il est impossible de savoir pourquoi il porte un casque et pas les autres). Par la suite, chaque scène pendant laquelle Thanos utilise sa force ou ses rayons destructeurs capture parfaitement son manque d'intérêt pour ces actes qu'il estime être uniquement utilitaires, sans aucune satisfaction émotionnelle. Bianchi a su recréer avec justesse le langage corporel de cet individu surpuissant, ennuyé par les combats qu'il sait gagnés d'avance. En cela, Bianchi est en parfait cohérence avec le point de vue donné par Aaron sur le personnage.
Le lecteur ressort avec une curieuse impression de cette lecture. Jason Aaron a su écrire un récit conforme aux exigences éditoriales, respectueux de l'historique connu du personnage (la continuité), décrivant un individu aux valeurs irrémédiablement dégénérées, mais formant un tout cohérent. Simone Bianchi crée un environnement solide et logique pour ces aventures, assez substantiel pour que le lecteur puisse s'y projeter, avec un personnage principal dont il émane une aura intense et froide. Mais ces 2 créateurs se heurtent à l'essence même du personnage qui empêche toute empathie de la part du lecteur. Finalement, Thanos devient crédible en tant qu'individu, d'un point de vue logique, sans provoquer aucune réponse émotionnelle du lecteur.
***
*** Si le lecteur connaît déjà bien le personnage de Thanos, il sait qu'il est indissociable de son créateur : Jim Starlin qui a écrit les principaux récits le mettant en scène, listés ci-dessous (en VO, ou VF).
- Avengers Vs. Thanos (1973-1977)
- Silver Surfer: Rebirth of Thanos (1990-1991)
- Le gant de l'infini (1991)
- La guerre de l'infini (1992)
- The Infinity Crusade vol. 1 & The Infinity Crusade vol. 2 (1993)
- Thanos: Infinity abyss (2002)
- Marvel Universe: the end (2003)
- Thanos: redemption (2004)
Pour Starlin, Thanos est d'une certaine manière l'incarnation de la pulsion de mort, au sens psychologique du terme. Par exemple son nom est la contraction de Thanatos (nom donné à la pulsion de mort par Sigmund Freud), et le frère de Thanos s'appelle Eros, soit l'éros et le thanatos. Dans les récits de Starlin, Thanos est toujours au dessus de la mêlée, il n'y a qu'à voir l'inefficacité pathétique des superhéros contre lui dans "Infinity gauntlet". Il a pour ambition de devenir le dieu de sa réalité, un être omnipotent régnant sur la création (le but ultime de tout individu incapable d'accepter l'altérité, voire l'existence des autres). Si au départ, Thanos doit beaucoup à Darkseid et à Metron des New Gods de Jack Kirby, il devient rapidement un personnage à part du fait de sa morbidité intrinsèque et de sa nature quasi métaphysique. À chaque fois, Starlin prend soin d'en faire l'amalgame d'un être faillible et d'un concept philosophique éminemment lié au suicide. Ici dans le récit d'Aaron, cette dimension a disparu, Thanos est un personnage monstrueux dans un environnement de science-fiction sans ambition philosophique de l'auteur.