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Miyuki Umino, 17 ans, vit avec ses deux petits frères et sa petite soeur qu'elle élève seule depuis le décès de ses parents. Sa vie tourne au cauchemar quand elle apprend que son grand frère Ieyasu a disparu de la circulation après avoir emprunté une petite fortune. Alors que les employés de la société de recouvrement de créances la menacent de la mettre sur le trottoir, Miyuki tente par tous les moyens d'entamer une carrière de joueuse de tennis professionnelle.
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Si l'on en croit wikipedia, Naoki Urasawa a entrepris la série au long cours "Happy!" après avoir terminé "Master Keaton", avant "20th Century Boys" et - à partir de 1994 - en parallèle de "Monster". Né au tout début des 1960s à Fuchū, Tokyo, et reconnu aujourd'hui comme l'un des plus grands mangakas de l'ère post Osamu Tezuka, Urasawa propose ici une histoire mi shojo mi conte populaire européen de Cendrillon situé dans le Japon contemporain. Les cinq enfants Umino sont orphelins depuis quelques années et, tandis que la plus âgée des filles, Miyuki (17 ans) jongle entre lycée et petits boulots pour offrir un toit et de quoi manger à ses trois remuants petits frères et soeur, Kajiki, Sayori et Sango, le grand frère Ieyasu ne trouve rien de mieux à faire que de contracter une dette de 250 millions d'euros auprès d'individus peu recommandables et de disparaître de la circulation. C'est ainsi qu'un matin se présentent chez les Umino deux jeunes malfrats venus demander le remboursement de la dette. Il y a Junki Sakurada, qui aurait voulu devenir joueur de foot-balleur et qui est le "chef du duo, et Momotaro Yamaguchi. Ces deux-là incitent dans un premier temps Miyuki à se tourner vers la prostitution en maison close, mais, abandonnant le lycée, la jeune fille prend un emploi de vendeuse. Toutefois, ayant été il y a trois ans une jeune espoir du tennis, Miyuki choisit finalement de se présenter à nouveau à l'académie de tennis avec pour but de devenir championne professionnelle. Harcelée par les deux bandits, Miyuki passe un test face à Kikuko Kaku, la meilleure production récente de l'académie. Miyuki fait suffisamment impression pour attirer l'attention du maître des lieux, le jeune (et beau) champion Keichiro Ohtori. Les deux jeunes gens sont ravis de se retrouver et tout semble bien parti quand arrive la maman de Keichiro, qui en a après les Umino et qui ne veut absolument pas aider Miyuki. Elle changera pourtant d'avis quand il s'agira de trouver une opposante à Choko Ryugasaki, la (méchante mais populaire) fille de sa principale rivale en richesse et célébrité, pour la compétition intitulée "Coupe Tokyo Cinderella"... Moins subtile que la plupart de ses autres oeuvres (en tout cas que toutes celles que j'ai lues), "Happy!" présente néanmoins des personnages attachants et bien campés (ainsi que plusieurs "méchantes" !), du suspense et des dessins de la qualité à laquelle Urasawa et son équipe nous ont habitués. Pas de grande conspiration, cette fois, mais une ascension déterminée de Miyuki vers la réussite sportive, le règlement de la dette du frangin et l'amour ! En tout cas si les multiples embûches auxquelles elle doit faire face de la part de ses rivales comme des yakuzas n'ont pas raison de son énergie ! 23 recueils avaient initialement été publiés de cette série avant cette édition "DeLuxe" qui les reprend deux par deux. ***3/4
Sorti au Japon avant les incroyables 20th Century Boys, Monster et le récent et fantastiquePluto, ce Happy! ne devait pas voir le jour en France. En effet, Urasawa s'opposait jusqu'ici à la réédition de ses mangas pré-Monster, les considérant pas assez bons pour être exportés. Force est de reconnaitre que Happy! n'est pas aussi bon que les autres mangas du maitre. L'histoire est plutôt simple et se suit sans déplaisir, mais ne révolutionne pas le genre au même titre que les mangas sus-cités. Il n'en demeure pas moins qu'on sent qu'Urasawa se fait les crocs, et sous prétexte de sortir une histoire de sport plutôt banale au Japon, il commence à travailler ses personnages secondaires, ce qui fera par la suite sa marque de fabrique. Les personnages sont très vite attachants, et c'est déjà beaucoup. Le tout est très humaniste et c'est là qu'on retrouve la grande force de cet auteur. Les dessins prennent la forme réaliste qu'on connait au mangaka, mais en moins fournis et avec quelques "dérapages" comme seuls les japonais savent en faire. Le cadrage des dessins est assez proche de celui de Monster et donne cette atmosphère si unique chez Urasawa, mais le découpage des planches est assez loin de la rythmique parfaite qu'on retrouve par exemple chez Pluto. L'humour omniprésent et très simpliste casse le rythme de la narration, tout en ajoutant une touche de fantaisie bienvenue, mais inattendue chez Urasawa, comme si celui-ci s'était plié au cahier des charges du genre, sans avoir complètement apporté sa touche personnelle. Bref, ce premier volume se lit avec un grand intérêt, car on sent grandir celui qui par la suite bouleversera le manga (et un peu plus), et car on prend un plaisir de lecture assez grand. En attendant la suite...
Bon, j'avoue que je me suis senti un peu honteux à plusieurs reprises pendant la lecture de ce premier volume de "Happy !", un mélodrame largement "cheesy" où une adolescente décide de devenir championne de tennis pour éviter d'avoir à se prostituer (si, si !). Mais on est fan éperdu d'Urasawa ou on ne l'est pas, non ? Alors, j'ai serré les dents, je me suis accroché, j'ai rigolé grassement devant les blagues scatologiques des sales gosses qui escortent l'héroïne ou des deux yakuzas qui la harcèlent, j'ai tremblé devant la méchanceté de la sorcière capitaliste de qui dépend l'avenir du tennis japonais, je me suis ému devant la naïveté des premières émotions amoureuses des adolescents dont l'intrigue de "Happy !" entremêle les destins envers et contre toute logique... Au final, j'ai refermé ce premier volume de "Happy !" relativement séduit, parce que, au final, quel que soit le niveau du matériel scénaristique de base (et Urasawa est 100% responsable de cette histoire à dormir debout, je le sais...), le génie du meilleur mangakan vivant est éblouissant : une narration cinématographique à l'efficacité impeccable, une inventivité jamais mise en défaut dans l'illustration de la moindre scène, intimiste ou spectaculaire, un rythme irrésistible, etc. Parcourez seulement les quelques pages géniales qui décrivent le premier match de tennis de notre héroïne : c'est fort, c'est vivant, c'est stupéfiant d'énergie... C'est Urasawa !