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Marvel les grandes sagas 08 daredevil Broché – 31 août 2011
- Nombre de pages de l'édition imprimée192 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurPanini France
- Date de publication31 août 2011
- ISBN-102809419981
- ISBN-13978-2809419986
Détails sur le produit
- Éditeur : Panini France
- Date de publication : 31 août 2011
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 192 pages
- ISBN-10 : 2809419981
- ISBN-13 : 978-2809419986
- Poids de l'article : 400 g
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 1 542 585 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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- Avis laissé en France le 26 novembre 2019Idéal pour les fans
- Avis laissé en France le 27 juin 2018L'annonce ne précisait pas l'état abîmé du livre. Je l'aurais acheté malgré tout mais j'aurais apprécié plus d'honnêteté dans la description
L'annonce ne précisait pas l'état abîmé du livre. Je l'aurais acheté malgré tout mais j'aurais apprécié plus d'honnêteté dans la description
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- Avis laissé en France le 3 octobre 2012Born again , une oeuvre littéraire ? Bien sûr que oui !
Cette histoire légendaire de Daredevil reste celle où notre héros démasqué par son pire ennemi finit à la rue . On admirera au passage l'évolution dans la déchéance du personnage ; chaque début de chapitre voit notre héros couché dans une position plus dramatique que l'histoire précédente :
Chapitre 1 : Dans les draps de son appartement luxueux , le sous titre Apocalypse est là pour nous rappeler qu'il s'agit probablement des dernières minutes de repos avant la séance de torture imaginée par Miller et Mazzuchelli .
Chapitre 2, son appartement dynamité , Matt dort dans un trou à rat indigne de sa position sociale . En proie à des délires psychotiques , le lecteur découvre simultanément avec Wilson Fisk que Murdock portait en lui un gemme de folie latent.
Chapitre 3 : sans doute le plus dramatique de toute l'histoire du justicier aveugle : le voici couché à même le trottoir parmi les clochards . Les mésaventures de Matt Murdock évoque les héros de Paul Auster : un personnage issu de la classe modeste supérieure en proie à une crise d'identité majeure finit dans la rue . Et comme par hasard ( et pas rasé) David Mazuchelli adaptera La Cité de Verre de l'austère Paul .
Chapitre 4 : A la fin du chapitre précédent , Matt , véritable martyr du Libéralisme de Reagan , finit comme le christ détaché de sa croix sur les genoux d'une bonne soeur .
Chapitre 5 : Mazzuchelli joue avec les images religieuses et Matt dort les bras en croix sur un lit d'hôpital . Maggie évoque la vierge Marie . La dimension religieuse est plutôt surprenante venant de Miller . Et pourtant les signes s'accumulent : Matt porte tout au long de l'histoire une petite croix , souvenir de sa mère . Il pardonne à Karen sa trahison avec une abnégation qui frôle l'admiration . Ben Urich le considère comme le Messie de Hell's Kitchen .
Et lorsque notre héros reprend enfin le dessus , en se tenant debout face à un punching ball , c'est bien dans le chapitre 6 , le chiffre du diable . Miller joue ici avec les symboles pour appuyer le trait sur la schizophrénie de Murdock , un saint habillé en démon .
S'il fallait retenir une chose de Born Again ( la résurrection ; encore une image biblique ) , c'est le portrait d'un homme à la dérive . Marvel publie à la fin du volume US l'épisode 226 , prologue à cette saga . On aurait tort d'en minimiser la portée . Matt Murdock , encore en pleine possession de ses moyens aborde la crise de la trentaine , et présente tous les signes annonciateurs d'une violent dépression : colère larvée , fausseté de jugement , détachement émotionnel à l'égard de Melvin Potter .
Car Born Again reste l'histoire d'un homme abandonné : Matt est abandonné par Karen Page qui livre son secret et son honneur aux chiens . Le voici ensuite plaqué par Glorianna O Breen . Kevin Smith rappellera dans son run que Murdock nourrit inconsciemment une haine à l'égard des femmes : Abandonné par sa mère , ses amies lorsqu'elle ne sont pas sauvagement assassinées ( Elektra , Karen) ou suicidées ( Heather) .
Matt radié par la cour de justice est abandonné par ses pairs et s'abandonne à son tour . Il abandonne sa carrière de justicier , sa noblesse , sa force, son honneur . L'ultime humiliation est d'être poignardé par Turk , le bouffon pathétique de la comédie humaine de Miller .
Il abandonne également ses amis de manière cruelle . Comme Tom Sawyer , il organise de fausses funérailles et assiste au chagrin de ses amis en restant planqué dans l'ombre . Et pourtant , quasiment muet du début à la fin , Matt suscite chez son lecteur un fort sentiment d'empathie . Il s'agit à mon sens du meilleur travail de Miller , ses héros de Batman à Marv en passant par Leonidas étant souvent antipathiques . Lorsque des années plus tard , Miller revisitera les origines de DD avec John Romita Jr , il ne parviendra pas à retrouver la voix du personnage .
Après ce scénario magnifique , qu'il suffirait de suivre à la lettre pour faire un film exemplaire , la fin de Born Again m' a toujours paru en décalage avec le reste . Miller se livre à ses excès habituels , totalement en décalage avec la subtilité du début . Finie la partie d'échec mentale entre Murdock et Fisk : celui ci embauche un psychopathe stupide pour arroser Hell's Kitchen au Napalm . Vraiment ?
Et que dire du Marvel Team Up avec Captain America sur fond de patriotisme américain complètement parachuté ?
Enfin , la dernière image de Matt et Karen , décontractés et en ballade amoureuse à New York , m a toujours frustré d'une vrai fin à cette saga .
A l'époque , les éditions Lug avaient interrompu la publication de la saga en raison de sa violence peu appropriée pour de jeunes lecteurs . Et pour cause , le Comic , via le "Grim & Gritty " entrait dans sa phase adulte . Et Daredevil dans la légende ...;