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CROSSED TERRES MAUDITES T04 Relié – Illustré, 6 mai 2015
- Nombre de pages de l'édition imprimée192 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurPanini
- Date de publication6 mai 2015
- Dimensions17 x 1 x 26 cm
- ISBN-102809449139
- ISBN-13978-2809449136
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : Panini
- Date de publication : 6 mai 2015
- Édition : Illustrated
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 192 pages
- ISBN-10 : 2809449139
- ISBN-13 : 978-2809449136
- Poids de l'article : 656 g
- Dimensions : 17 x 1 x 26 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 708 602 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 66 641 en Bandes dessinées (Livres)
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- 5 étoiles4 étoiles3 étoiles2 étoiles1 étoile5 étoiles85%4%11%0%0%85%
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Meilleures évaluations de France
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- Avis laissé en France le 3 décembre 2019Très bonne BD
Très bonne BD
Images dans cette revue
- Avis laissé en France le 31 juillet 2015Malgré la redondance scénaristique , Crossed reste un référence dans le genre et qui surtout qui reste dans le genre initial. Une Bonne Série .
- Avis laissé en France le 11 mai 2015Ce tome contient 2 histoires indépendantes, la première ("Quisling", épisodes 29 à 32) écrite par Christos Gage, dessinée et encrée par Christian Zanier, la seconde ("Breakdown", épisodes 33 à 36) écrite par David Lapham, dessinée et encrée par Miguel A. Ruiz.
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- Quisling - Oliver est un anthropologue, un peu gras du bide, à l'implantation capillaire clairsemé, avec des lunettes de vue, et un nœud papillon désuet. C'est un survivant. Il a rejoint un groupe de 6 personnes qui sont terrées au deuxième étage d'un immeuble, observant les Crossed (ces zombies vicieux et obscènes) déchainés dans la rue en bas. C'est un survivant parce qu'il sait appliquer son savoir d'anthropologue aux Crossed, afin d'analyser leur comportement et d'identifier leurs schémas comportementaux. Il a remarqué parmi cette meute de Crossed, un zombie dont le comportement semble plus réfléchi et qui se fait obéir des autres. Il l'a surnommé Smokey. Pour assurer sa survie, Oliver va se mettre au service de Smokey pour lui débusquer des proies vivantes, de la chair fraîche, c'est-à-dire des communautés d'êtres humains indemnes.
Le lecteur se plongeant dans la lecture d'un tome de la série "Crossed" sait qu'il s'apprête à plonger dans un récit d'horreur gore, obscène et explicite. Ça doit être épuisant et psychologiquement perturbant d'écrire une histoire des Crossed, de devoir imaginer les pires tortures, des éviscérations immondes, des copulations contre nature, tout ça inséré dans un scénario qui ne soit pas un simple prétexte. Le lecteur peut comprendre que les scénaristes aient besoin d'être régulièrement renouvelés. C'est donc au tour de Christos Gage de souiller son esprit dans ce contexte salissant et de faire preuve d'inventivité. Il avait déjà écrit plusieurs histoires à destination d'un lectorat adulte, telles que Zone 10 ou Absolution.
Il utilise un angle d'attaque inédit où les Crossed ne servent pas qu'à fournir un contrepoint aux comportements bestiaux des êtres humains, en introduisant un personnage capable d'identifier des schémas comportementaux. Il commet une petite maladresse en contredisant un fait établi par Garth Ennis lui-même : non, il n'est pas possible pour un humain de se faire passer pour un Crossed, simplement en s'appliquant une croix sanguinolente sur le visage. Le titre du récit renvoie à une référence culturelle anglo-saxonne : Vidkun Quisling (norvégien, 1887-1945) est passé à la postérité pour avoir été un collaborateur exemplaire avec les nazis pendant la seconde mondiale, au point que son nom de famille soit passé dans les noms communs.
Le lecteur assiste donc à la manifestation de l'instinct de survie particulièrement abject d'Oliver, différant l'issue inéluctable en piégeant d'autres survivants, les livrant à une mise à mort ignoble dans d'atroces souffrances. Gage se croît obliger de donner dans la surenchère à 1 ou 2 reprises, pour ne pas faire baisser le quota de provocations malsaines (Oliver s'accouplant avec l'une des femmes qu'il vient de trahir sous les yeux de Crossed), mais son récit est original, l'intrigue est solide et les exactions des Crossed ne sont pas gratuites.
Difficile de dire si cette série est plus éprouvante pour les scénaristes ou pour les dessinateurs. Christian Zannier doit lui aussi s'impliquer dans la création d'horreurs, éventrations, éviscérations, rapports sexuels obscènes et bestiaux, comportements contre nature, etc. Il utilise un style réaliste, un peu simplifié. Il crée des personnages visuellement aboutis et tous distincts. Il est possible de repérer l'expérience acquise sur une série comme La fraternité des lappeuses de miel dans sa représentation du corps féminin, neutralisant une partie de l'impact des sévices subies par les individus à l'apparence trop proche des stéréotypes des acteurs pornos. Malgré cette facilité, le lecteur sera mis à rude épreuve en découvrant sévices après sévices, obscénités après obscénités, dans des scènes prouvant que Zannier s'est fortement investi pour donner de la consistance à cet univers dégénéré. Il fournit également un effort réel pour conserver une bonne régularité dans les arrières plans, ce qui évite au récit de tomber dans un alignement de scènes provocatrices sans substance.
Christos Gage et Christian Zannier font preuve d'une implication conséquente pour raconter une histoire des Crossed originale, malsaine et dérangeante. Gage a du mal à conserver un bon degré de plausibilité dans le cadre de la logique interne du récit, parce qu'à force le lecteur a du mal à accepter qu'Oliver puisse survivre aussi longtemps, qu'un Crossed n'arrive pas à tromper la vigilance de Smokey. Zannier cède à une ou deux facilités, telles que des femmes aux postures trop aguicheuses, ou des décors un peu maladroits. Malgré ces défauts secondaires, Gage et Zannier réussissent également à développer un aspect inattendu sur une particularité de la condition humaine : la capacité à accepter de différer une gratification, pour obtenir un plaisir plus grand que ne le procurerait une récompense immédiate. 4 étoiles.
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- Breakdown - Le lecteur retrouve la pauvre Amanda pour la troisième fois, après Psychopathe, et "Livers" dans le tome 6. Elle a rejoint docteur Candy et docteur Kong (2 humains normaux). Ils se nourrissent de chair humaine, chacun des 3 allant chasser à tour de rôle pour trouver une victime, et là aussi survivre au prix de la vie d'un autre être humain. Dans "Livers", Amanda s'était adapté à ce style de vie en s'inventant des personnalités différentes, effectuant une adaptation psychologique sous forme de maladie mentale pour supporter la culpabilité des atrocités à commettre pour survivre. Alors qu'elle a découvert un couple qu'elle s'apprête à tuer pour lui servir de nourriture, elle se retrouve coincée dans une cachette, entendant leurs hurlements pendant qu'ils sont massacrés par des Crossed.
Autant "Psychopath" était insoutenable du fait de la présence malsaine d'Harold Lorre, autant "Livers" relevait de la série Z racoleuse et putassière. Le lecteur peut donc éprouver quelques doutes quant à la qualité de cette suite. Il faut un peu de temps pour se faire une idée. David Lapham ne fait pas dans la dentelle, et il commence très fort dès le début, avec une scène de cannibalisme (pas trop graphique, mais brisant un tabou solidement ancré dans l'inconscient collectif), puis avec un couple en train de faire l'amour (relation consentie avec des sentiments positifs), suivi par l'apparition de Crossed immondes éventrant ce pauvre couple. Ce n'est que lorsqu'Amanda commence à avoir des visions de Lorre que le lecteur ressent un peu de "soulagement", à l'idée que Lapham a réorienté son scénario dans une direction moins outrée que celle de "Livers".
Avec cette confiance en partie retrouvée, le lecteur peut affronter les horreurs à venir, les éviscérations et émasculations en pagaille en observant l'évolution du comportement d'Amanda. Il subsiste plusieurs scènes gratuites (2 ou 3), tirant la narration vers le bas, mais la composante psychologique se révèle assez solide pour soutenir l'intérêt du lecteur. Lapham se concentre sur l'évolution des processus mentaux d'Amanda, soumise à toujours plus d'horreurs et d'angoisses, alors que le cumul du prix à payer devient plus élevé que ce qu'elle ne peut supporter. Lapham décrit avec habilité la spirale infernale des tactiques de fuite en avant, toujours plus vouées à l'échec.
Le lecteur retrouve également les dessins de Miguel A. Ruiz qui avait déjà mis en images "Lifers", l'épisode précédent consacré à Amanda. Il maîtrise un peu mieux l'anatomie du corps féminin, et réussit à juguler les propensions aux stéréotypes pornographiques. Les décors disposent d'un degré de détails satisfaisant permettant de se projeter dans chaque endroit. Il a amélioré la qualité de sa mise en scène, avec une approche plus élaborée du découpage en séquence. Comme Zannier, il ne rechigne pas à dessiner les détails gore et les comportements les plus obscènes.
Pour cette troisième partie consacrée à Amanda, David Lapham retrouve un fil conducteur consistant pour sa narration, basé sur les stratégies psychologiques de survie développées par Amanda pour supporter le prix de ses actions. L'implication de Ruiz apporte une consistance aux images obligeant le lecteur à considérer la nature de ce qui est représenté, le plongeant dans une horreur palpable, sans tomber dans les effets visuels bon marché en toc. 4 étoiles.