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Revoir Paris Relié – Illustré, 5 novembre 2014

4,3 sur 5 étoiles 19 évaluations

Les créateurs des Cités Obscures nous offrent leur vision de Paris dans le futur. Février 2156. Kârinh est née dans l'Arche, une colonie spatiale créée par un groupe d'anciens Terriens qui a coupé tout lien avec sa planète d'origine. La jeune femme a toujours rêvé de cette Terre qu'elle n'a jamais vue, et tout particulièrement de Paris, ville découverte dans des livres miraculeusement préservés. Elle a donc sans hésiter accepté de diriger seule le Tube, un vaisseau en route vers la Terre, transportant une quinzaine de corps en hibernation. Mais les immersions, de plus en plus fréquentes, de Kârinh dans ses fantasmes de la ville ne vont-elles pas gêner la réalisation de sa mission ? Et surtout, une fois à destination, la Ville Lumière du XXIIe siècle sera-t-elle conforme à ses visions ? Schuiten et Peeters laissent exceptionnellement leurs Cités obscures de côté pour un futur ancré dans le réel, sans pour autant abandonner l'hommage appuyé aux utopistes et visionnaires de la fin du XIXe siècle dont ils se sont fait une spécialité.
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Description du produit

Quatrième de couverture

Kârinh est née sur l'Arche, une colonie spatiale qui abrite des Terriens ayant fui leur planète rongée par les pollutions et le réchauffement climatique. Plusieurs décennies après cet exode, une expédition est envoyée sur Terre afin de déterminer si celle-ci est entre-temps redevenue habitable. Kârinh, qui a toujours rêvé de ce monde qu'elle n'a jamais vu, prend le commandement du Tube, un vieux vaisseau qui transporte une quinzaine de personnes en hibernation. Au terme d'un voyage éprouvant, la jeune femme part, seule, à la découverte de son Paris fantasmé et de ses origines. Schuiten et Peeters laissent exceptionnellement leurs Cités obscures de côté pour un futur ancré dans le réel, sans pour autant abandonner l'hommage appuyé aux utopistes et visionnaires de la fin du XIXe siècle dont ils se sont fait une spécialité.

Biographie de l'auteur

Benoît Peeters est né à Paris en 1956. Son premier roman, Omnibus, est paru aux éditions de Minuit en 1976. Depuis lors, Benoît Peeters a multiplié les travaux dans les domaines du scénario, de la critique, de l'édition et de la conception d'expositions. Une longue complicité avec le dessinateur François Schuiten lui a permis de construire avec lui le cycle des Cités obscures. Quinze albums sont parus à ce jour ; ils ont obtenu de nombreux prix et ont été traduits dans une quinzaine de langues. Passionné par le récit sous toutes ses formes, Benoît Peeters a collaboré avec d'autres dessinateurs (comme Aurélia Aurita et Frédéric Boilet), une photographe (Marie-Françoise Plissart) et le cinéaste Raoul Ruiz. Spécialiste d'Hergé, il a publié trois ouvrages qui sont devenus des classiques : Le Monde d'Hergé, Hergé fils de Tintin et Lire Tintin, les bijoux ravis. Théoricien et critique aux intérêts éclectiques, il est l'auteur de nombreux essais sur la bande dessinée, le scénario et l'écriture en collaboration, mais aussi sur Paul Valéry, Raoul Ruiz, Jirô Taniguchi et Chris Ware. Il a publié aux éditions Flammarion la première biographie du philosophe Jacques Derrida, et tout récemment Sándor Ferenczi, l'enfant terrible de la psychanalyse.

François Schuiten est né à Bruxelles le 26 avril 1956, dans une famille où l'architecture tient une grande place. Il réalise deux albums avec Claude Renard : Aux médianes de Cymbiola et Le Rail. Avec son frère Luc, il élabore le cycle des Terres creuses. Depuis 1980, il travaille avec Benoît Peeters à la série Les Cités Obscures. Ses albums ont été traduits en une quinzaine de langues et ont obtenu de nombreux prix. Il a réalisé de nombreuses illustrations, affiches et timbres-poste partout en Europe. François Schuiten a également conçu les stations de métro « Arts et Métiers » à Paris et « Porte de Hal » à Bruxelles, et scénographié divers spectacles d'opéra et de danse. Il a participé à la conception des films Taxandria, Les Quarxs, Mr Nobody et Mars et Avril. Il a conçu des pavillons pour plusieurs expositions universelles : le pavillon du Luxembourg à Séville en 1992, le parc thématique des utopies à Hanovre en 2000 - qui a accueilli cinq millions de visiteurs -, et le pavillon belge à l'Exposition mondiale de Aïchi (Japon) en 2005. En 2002, il a obtenu le grand prix d'Angoulême pour l'ensemble de son oeuvre. Il a publié son premier livre en solo, La Douce, en 2012 et a conçu un musée du train, le Train World, qui a ouvert ses portes à Bruxelles en 2015.

Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ CASTERMAN
  • Date de publication ‏ : ‎ 5 novembre 2014
  • Édition ‏ : ‎ Illustrated
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Nombre de pages de l'édition imprimée  ‏ : ‎ 68 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 220304327X
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2203043275
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 800 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 24.2 x 1.3 x 32.3 cm
  • Commentaires client :
    4,3 sur 5 étoiles 19 évaluations

À propos de l'auteur

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Benoît Peeters
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Meilleures évaluations de France

  • Avis laissé en France le 13 avril 2015
    Formater: ReliéAchat vérifié
    J'ai reçu ce livre en parfait état et très rapidement, il est d'une grande poésie et les dessins sont magnifiques. Parfait pour qui aime les belles architectures futuristes. dommage que je n'ai pu aller à l'exposition parisienne !
  • Avis laissé en France le 17 juillet 2015
    Formater: ReliéAchat vérifié
    J'adore Schuiten et j'ai été emballée par le scénario et bien sûr les dessins. Je suis restée sur ma faim puisqu'il y a un deuxième tome !
  • Avis laissé en France le 3 février 2017
    Formater: ReliéAchat vérifié
    Les oeuvres de Schuiten et Peeters sont toujours poétiques, j'adore le trait et la couleur. Un peu hermétique tout de même, pour fans avertis.
  • Avis laissé en France le 8 novembre 2014
    Formater: Relié
    Cet album constitue la première partie d'une histoire qui en compte deux. Il est paru pour la première fois en 2014. L'histoire a été imaginée par François Schuiten et Benoît Peeters, avec des dialogues de Peeters, des dessins et une mise en couleurs de Schuiten. Cette histoire en 2 parties est indépendante de toute autre.

    L'histoire commence en 2155, alors que des communautés d'humains sont parties vivre dans l'espace à bord de gigantesques stations, ne gardant qu'un vague souvenir de leur planète natale qui se déforme au fur et à mesure que de nouvelles générations naissent à bord de ces stations.

    Kârinh est née à bord de l'Arche, l'une de ces stations spatiales. Elle a obtenu le poste de chef de bord de la nouvelle expédition vers la Terre, qui doit atterrir non loin de Paris. Elle rêve de découvrir Paris, au point qu'il s'agisse d'une obsession. Elle a en sa possession des livres anciens dans lesquels elle peut littéralement plonger par le biais d'une substance psychotrope et de connexions cybernétiques. Le voyage doit durer 8 mois, les autres passagers (d'une moyenne d'âge de 93 ans) seront en hibernation.

    Quel étrange voyage ! Cette première partie est entièrement placée sous le signe du voyage. Elle commence alors que le vaisseau spatial dont Kârinh est la cheffe de bord vient de partir et elle se termine avec un arrêt dans ce voyage. Durant la première moitié de ce tome, Kârinh est seule consciente à bord du vaisseau. Elle tient un journal de bord auquel le lecteur a accès régulièrement. Elle se parle à elle-même à haute voix. Il y a de rares dialogues avec Silvio, l'intelligence artificielle du vaisseau (une vague réminiscence d'HAL 9000, en moins menaçant et moins philosophe). Elle est interpelée par les individus qui peuplent les lieux parisiens qu'elle visite en rêve.

    Dans la deuxième partie de ce voyage, Mikhaïl Winckelmann (l'un des passagers) a été réveillé depuis l'Arche et il fournit un interlocuteur à Kârinh, puis par la suite un jeune adolescent s'appelant Coy servira de guide à Kârinh. Le journal intime de l'héroïne permet au lecteur de se faire une idée sur ses motivations et ses objectifs, ainsi que sa façon de penser. Les interventions de Mikhaïl puis Coy apportent un autre regard sur ses actes, d'un individu plus vieux (plus responsable), et d'un autre plus jeune (plus pragmatique).

    Dans la première partie, le lecteur découvre l'obsession de Kârinh pour la ville de Paris, son savoir lacunaire et l'origine de cette obsession. Par la suite il se rend compte que Kârinh est plus un personnage principal qu'une héroïne, certaines de ses actions étant sujette à critique. Du coup le lecteur est un peu déstabilisé dans la mesure où il prend conscience qu'il ne s'agit pas d'un simple récit d'aventure, d'une expédition à la recherche d'un trésor avec un héros au cœur pur. Au voyage de Kârinh répond celui du lecteur qui avance sans certitude sur ce que lui réservent les pages à venir. Verra-t-il Paris dans ce tome ou non ? Faudra-t-il attendre le tome suivant ? Y aura-t-il un voyage de retour ?

    Comme dans le cycle des Cités Obscures (à commencer par Les murailles de Samaris, suivi de Les mystères de Pâhry), le lecteur sait qu'une grande partie de la narration est portée par les dessins de François Schuiten. Le début offre une séquence fantasmagorique pendant laquelle Kârinh vole entre les poutrelles de la Tour Eiffel, comme un corps astral, perceptible par les touristes. Elle s'achève par une grande case évoquant une gravure de Gustave Doré (page 8). Par la suite, le lecteur observe également un hommage à l'œuvre d'Albert Robida (1848 - 1926).

    Puis le lecteur découvre quelques coursives et salles du vaisseau spatial, environnement géométrique et stérile, dépourvu de la poésie de l'enchevêtrement des poutrelles. La séquence dans le jardin botanique du vaisseau offre une bouffée d'air frais au milieu de cet environnement végétal et fruitier, à la fois à Kârinh et au lecteur. La séquence d'après replonge le lecteur dans un rêve de Kârinh et dans la galerie Vivienne à Paris. Le lecteur peut enfin se repaître de cette architecture parisienne et fouiner dans les cases pour y déceler un détail (en l'occurrence des titres de livres faisant références à Pâhry, une ébauche d'histoire des Cités Obscures, ou à Grandville).

    Le lecteur apprécie donc que Kârinh quitte enfin le vaisseau au deux tiers du récit pour pouvoir bénéficier de dessins débarrassés de l'environnement limité du vaisseau. Ce changement de lieu s'accompagne d'un changement radical du traitement de la lumière, passant de la lumière douce et chaude du vaisseau, à la morne grisaille de la réalité.

    Cette première partie de "Revoir Paris" déconcerte de prime abord par sa linéarité, son mouvement de balancier entre un présent stérile et des séquences oniriques magnifiques aux règles peu claires (Comment y a-t-il une interaction avec les badauds ? Pourquoi Kârinh garde-t-elle la même tenue ?).

    En dehors du voyage, le lecteur ne décèle qu'une seule autre thématique forte : l'absence parentale qui conditionne les aspirations de Kârinh. Dans le dernier tiers, il détecte également une forme de commentaire sur Paris (ville et mythe), et sur même sur le Grand Paris (ou Paris métropole).

    À l'évidence, le lecteur assidu des autres collaborations de Schuiten et Peeters (le cycle des Cités Obscures) repère également d'autres signes. Cela commence avec une phrase du journal de Kârinh : "Karl et Irina ont longuement essayé de me dissuader". Cette phrase fait écho au comportement identique des amis de Franz Bauer dans "Les murailles de Samaris". Il y a également la mention furtive de Pâhry.

    Il regarde également d'un autre œil le personnage principal. Dans le vaisseau, elle ne porte qu'une culotte et un chaste maillot de corps. Les auteurs remercient leur modèle en début d'ouvrage ; ils ont choisi une femme à la morphologie longiligne. La situation justifie que Kârinh soit dans une tenue décontractée et informelle, et les dessins ne réduisent pas le personnage à un objet sexuel, ni n'induisent une forme d'érotisme. Toutefois ce choix reste déconcertant, et sans vraiment être porteur de sens, autre que Kârinh serait une femme enfant (le lecteur est mesure de calculer son âge grâce aux informations éparpillées dans le récit), inconsciente ou refusant son caractère sexué (hypothèse vraisemblable du fait de son refus de se plier à son obligation de procréer sur l'Arche). Il devient encore plus incompréhensible au regard du rôle des femmes dans les tomes des Cités Obscures.

    Alors il reste à faire comme Kârinh, à se plonger dans ses recherches sur Paris et sur ses métamorphoses, sur les traces qu'elles ont laissées et qui sont perceptibles par Kârinh dans ses voyages. Le lecteur regarde Kârinh se confronter à la réalité, éprouver les visions de son obsession pour Paris, à l'aune de ce qu'elle découvre, comme le lecteur confronte ses attentes à la réalité des pages qu'il découvre, charmé par une poésie vénéneuse.
    7 personnes ont trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 30 novembre 2014
    Formater: ReliéAchat vérifié
    Colori magnifique, dessins superbes, tout laisse deviner une histoire insolite. Les dessinateurs confirment leur talent; le lecteur se laisse entraîner par la vision du futur.
    2 personnes ont trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 3 février 2015
    Formater: Relié
    Voici un projet aux multiples dimensions (sans jeu de mots !) :
    - une exposition à la Cité de l’Architecture au Palais de Chaillot
    - des images de synthèse en 3D réalisées par les équipes de Dassault Systèmes
    - et bien sûr la BD Revoir Paris de François Schuiten et Benoît Peeters que l’on ne présente plus.
    Vers 2050, la Terre est bien évidemment partie en sucette et quelques élus se sont réfugiés dans l’espace sur l’Arche. Cent ans plus tard, une expédition sur Terre est organisée pour revoir Paris.
    La jeune Kârinh est du voyage avec une douzaine de vieillards. Dans ce contexte un peu mystérieux, Kârinh semble un peu atypique et quelque peu rebelle aux conseils raisonnables de l’organisation. Elle n’a qu’une idée en tête, Revoir Paris bien sûr, ou plus exactement voir Paris puisqu’elle est née sur l’Arche dans des conditions qui expliqueront son obsession.
    Bientôt cet étrange équipage débarque au Havre et regagne Paris par la Seine. Nous voilà plongés en 2150 dans une étrange ambiance décalée, façon steampunk, mélange d’images passéistes et futuristes.
    L’histoire de Kârinh, étrange et mystérieuse (quelques indications nous sont délivrées au compte-goutte) rappelle un peu la Lila K du roman de Blandine Le Callet et ça nous plait bien.
    Mais paradoxalement, ce sont les images tant attendues de Paris qui nous laissent un peu sur notre faim.
    Ce premier album a comme une mise en bouche, un goût de trop ou trop peu : il va falloir attendre la suite pour se convaincre (un second et dernier épisode est programmé).
    Une personne a trouvé cela utile
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