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Un deuil dans la famille Broché – 26 octobre 2005
- Nombre de pages de l'édition imprimée160 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurSemic
- Date de publication26 octobre 2005
- Dimensions17 x 14 x 26 cm
- ISBN-10284857044X
- ISBN-13978-2848570440
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Détails sur le produit
- Éditeur : Semic (26 octobre 2005)
- Langue : Français
- Broché : 160 pages
- ISBN-10 : 284857044X
- ISBN-13 : 978-2848570440
- Poids de l'article : 499 g
- Dimensions : 17 x 14 x 26 cm
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- Avis laissé en France le 28 octobre 2012"Batman : Un Deuil Dans La Famille" est un arc narratif qui regroupe les épisodes "Batman" #426 à 430, écrits par Jim Starlin et dessinés par Jim Aparo entre octobre 1988 et février 1989.
L'histoire, tout le monde la connait : Jason Todd, le second "Robin", était un personnage embarrassant pour certains lecteurs, qui préféraient lire les aventures d'un super-héros solitaire et tourmenté, plutôt que celles d'une famille recomposée un peu gnangnan. Les avis sur la question étant partagés, le responsable éditorial de la maison DC Comics eut l'idée suivante : Faire voter les lecteurs quant au destin du sideckick de l'Homme chauve-souris. Une toute petite majorité l'emporta afin que le "jeune prodige" soit tout simplement... mis à mort.
C'est au Joker qu'incomba la mission de tuer le héros adolescent. Dans la continuité, cet arc narratif se situe peu de temps après The Killing Joke, le chef d'œuvre d'Alan Moore.
Objectivement, d'un point de vue purement formel et artistique, cette histoire ne vaut pas tripette. Le scénario est naïf et infantile, les absurdités et les incohérences au comique involontaire abondent, les séquences larmoyantes à la sensibilité pachydermique sont légions. La mise en forme "old school", à base de narration bavarde, de bagarres de bac à sable et de bulles de pensée rend l'ensemble daté et ridicule.
Et pourtant... Il suffit de jeter un coup d'œil du côté des forums et autres blogs spécialisés pour se rendre compte à quel point les hordes de fans de Batman réclament la réédition de cet album (aujourd'hui épuisé et difficile à trouver) à corps et à cris. Ce constat édifiant démontre à quel point les techniques de marketing au pays des comics ont réussi leur redoutable plan commercial, que l'on peut nommer "l'événementiel". Ainsi, le lecteur accroc au personnage de Batman se devra forcément de posséder cette histoire, puisqu'elle est trèèès importante dans la sacro-sainte continuité de la série.
Le problème n'est pas tant que les lecteurs en question soient prêts à déplacer des montagnes pour se procurer ces épisodes, mais plutôt qu'ils accordent davantage d'importance à la place d'une histoire dans la continuité plutôt qu'à ses qualités réelles. Car forcément, ce faisant, ils participent à une politique éditoriale complètement pervertie, qui conçoit l'architecture de ses publications sous la forme d'un gigantesque prisme reliant touts ses segments sur un noyau de récits à l'événementiel complètement factice, puisque dicté par une logique éditoriale commerciale, plutôt que par une réelle sincérité artistique.
Aujourd'hui, la technique de l'événementiel a pris l'ascendant sur tout le reste, et je constate avec effroi que le contenu artistique des histoires de super-héros passe pour secondaire, encore et toujours davantage...
"Batman : Un Deuil Dans La Famille" est donc, sous sa forme d'album, un recueil à l'intérêt historique préfabriqué et complètement factice, puisque à peine quelques mois plus tard, dans l'épisode "Batman" #436, en aout 1989, un troisième "Robin" nommé Tim Drake remplaçait déjà Jason Todd !!! C'est dire à quel point l'intérêt réel de l'ensemble demeure plus que subjectif !
Je conseillerai aux accrocs à la continuité de faire donc l'impasse sur cet album que les spéculateurs vendent désormais à prix d'or, en leur disant qu'il suffit de savoir que Jason Todd est assassiné par le Joker. Un constat largement suffisant.
Le dessin de Jim Aparo, s'il est très bien dans le genre old-school, ne justifie pas non plus l'investissement. Quant au grand Jim Starlin, force est de constater que cette période ne lui fait pas vraiment honneur. Quand on pense que, rétroactivement, "Un Deuil Dans La Famille" a été publié entre "The Killing Joke" et Batman : L'asile d'Arkham, deux chefs d'œuvre absolus, mais qu'il demeure pourtant le plus important aux yeux d'une hordes de lecteurs déchainés, on se dit qu'il y a quelque chose qui cloche au pays des comics et des fans de super-héros...
- Avis laissé en France le 20 juillet 2012Ce tome comprend les épisodes 426 à 429 de la série Batman, parus en 1988/1989.
Nous sommes à la fin des 80, le marché américain des comics achève sa mutation en passant de la vente en kiosque à la vente en librairie spécialisée. Les responsables éditoriaux de série développent de nouvelles méthodes de marketing pour augmenter la visibilité de leur produit. Après une période flottement au scénario, Dennis O'Neil (le responsable éditorial de la série mensuelle Batman) sait qu'il tient une équipe solide avec Jim Starlin au scénario, Jim Aparo aux dessins, et Mike DeCarlo à l'encrage. Mais il lui faut absolument trouver comment le faire savoir. Son premier essai est la création du concept de la minisérie dans la série avec Ten Nights of the Beast. C'est un succès. "A Death in the family" (épisodes 417 à 420 de la série "Batman") reprend la même recette en l'améliorant encore.
A la fin des années 80, Batman est affublé d'un nouveau Robin (Jason, Todd), l'ancien ayant gagné ses galons de superhéros à part entière sous le nom de Nightwing. Problème : Jason Todd ne rencontre pas l'adhésion des lecteurs. Solution : Jim Starlin doit écrire un scénario permettant de mettre Jason sur la touche. Résultat : "A Death in the family" dans lequel Jason Todd part à la recherche de sa mère et tombe sur le Joker.
Dans les sphères éditoriales, les responsables n'arrivent pas à trancher s'il faut évacuer cette encombrante version du sidekick définitivement ou temporairement. Dennis O'Neil a une proposition de génie : DC Comics va faire voter ses lecteurs, par téléphone, pour savoir ce qu'ils préfèrent. Tapez 1 Jason vit ; tapez 2, Jason meurt. Et tout ça 15 ans avant le Loft et la Star Ac'. L'industrie des comics franchit un bond dans le domaine de l'interactivité et du bon goût.
Le scénario met en scène un Jason Todd qui répond sèchement à Batman, qui désobéit, qui est mal dans sa peau. La narration de Starlin est entre 2 eaux. Il a conservé certaines facilités et certains raccourcis propres aux comics des années 1970 : criminels vraiment très méchants sans autre but que de faire le mal, déguisement enfantin de Batman sous forme de faux visage en latex, intervention parachutée d'un autre superhéros, etc. Le scénario ne s'embarrasse pas de vraisemblances, avec un summum atteint pour une mise en scène grotesque de l'immunité diplomatique infantile au possible. D'un autre coté, tout aussi horripilant et tête à claques qu'il soit, Jason Todd apparaît comme un individu pas si superficiel. Par contre Batman est l'archétype de la figure paternelle et paternaliste.
De son coté Jim Aparo est également un peu entre 2 eaux, mais nettement plus du coté années 1970, que tourné vers l'avenir. Il a une capacité impressionnante à évoquer un visage ou silhouette en quelques traits précis. Sa mise en scène est vivante et énergique. Par contre sa conception des décors est restée bloquée dans les années 1960 : simplistes et sporadiques. L'aspect vieillot est renforcé par une mise en couleurs à base de teintes criardes et d'aplats massifs.
Au final : un comics qui se laisse lire (même si le graphisme est daté), une histoire culte et incontournable dans le canon de Batman (même s'il s'est bien trouvé un éditeur quelconque pour ramener cet encombrant Jason à la vie dans Batman Under the Hood), une bible en matière de marketing des séries mensuelles. En anglais, cette histoire (ainsi que l'arrivée de Tim Drake, le nouveau Robin) a été rééditée dans A Death in the Family.
- Avis laissé en France le 31 décembre 2006Spider-man a perdu Gwen Stacy.
Les X-men ont perdu Phénix.
Dardevil a perdu Elektra.
Il manquait du batman au paysage. Les auteurs ont fait voté le public pour savoir si ils devaient faire mourire Robin ou pas.
Pour ma part, je suis content du résultat: une oevre superbe et touchante, parfaitement orchestré par Jim Starlin et Jim Aparo. Suite de "The killing Joke".
Belle période pour Batman!