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Une ligne brisée Broché – 26 août 2009
- Nombre de pages de l'édition imprimée200 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurPanini Comics
- Date de publication26 août 2009
- Dimensions17 x 0.7 x 26 cm
- ISBN-102809408432
- ISBN-13978-2809408430
Détails sur le produit
- Éditeur : Panini Comics
- Date de publication : 26 août 2009
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 200 pages
- ISBN-10 : 2809408432
- ISBN-13 : 978-2809408430
- Poids de l'article : 322 g
- Dimensions : 17 x 0.7 x 26 cm
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- Avis laissé en France le 21 septembre 2013Ce tome contient les épisodes 1 à 6 de la saison 2 de la série Sleeper.
ATTENTION - Ce commentaire révèle un point essentiel de l'intrigue du tome précédent : Tous les faux mouvements.
Holden Carver est toujours l'un des 3 proches de Tao et il est à la tête de sa propre équipe composée de Pitt Bull et Blackwolf. Au début de ce tome, il effectue une mission pour Tao qui consiste à intercepter un chargement essentiel pour International Operations (l'organisation de contre-espionnage de John Lynch) en plein cœur d'une grande métropole. Lors de cette opération commando, Carver apprend que Lynch a regagné conscience et qu'il souhaite prendre contact avec lui. Carver comprend rapidement que cette nouvelle donne le met dans une position encore plus intenable que précédemment. Il doit continuer à effectuer les missions que lui confie Tao pour prouver son allégeance, tout en sachant pertinemment que Tao le manipule de telle sorte à le compromettre définitivement. Et maintenant, il est en passe de redevenir le pion de John Lynch qui va également le manipuler comme un pion. Il y a aussi sa relation avec Gretchen McDonald (Miss Misery) qui commence à prendre de l'ampleur. Et quelque part, Veronica St. James pense toujours à lui.
La fin de la première saison laissait croire qu'Holden Carver avait trouvé une forme d'équilibre dans sa vie (pas tout à fait l'équilibre qu'il escomptait) et qu'à défaut de couler des jours heureux, il pourrait poursuivre sa vie plus confiant. Ed Brubaker prend les attentes du lecteur à rebours en confirmant la fin du tome précédent : Carver dispose d'une porte de sortie de sa situation aux côtés de Tao. Petit souci : le remède est pire que le mal. Brubaker multiplie par 10 la paranoïa de Carver en y ajoutant une forme de défaitisme définitif. Quoi que fasse Carver, il ne peut que faire empirer sa situation. À nouveau sans jamais perdre le lecteur, Brubaker joue avec les agents doubles et triples, et la schizophrénie des agents infiltrés. Il ne laisse aucune chance à son personnage principal (pas un héros, parce qu'avec la quantité de crimes commis, il ne mérite pas ce qualificatif).
Holden Carver se retrouve à servir Tao dont il sait preuves à l'appui qu'il est incapable de déterminer les véritables motivations ou objectifs. Il sait pertinemment qu'il est impossible de lui cacher quoi que ce soit et que chacune des missions attribuées par Tao tourneront à l'avantage de ce dernier quelle qu'en soit l'issue. Or voilà que Carver se retrouve également à obéir à Lynch dont il est incapable de deviner les véritables objectifs, et dont les missions tourneront à son avantage quelle qu'en soit l'issue. Au cours de ces épisodes, Carver se fait la réflexion que le camp de Tao ressemble de plus en plus à celui de Lynch dans son organisation, et qu'il n'est qu'un pion pour l'un comme pour l'autre. Tao et Lynch ne sont que les 2 côtés d'une même pièce. Ils ont toujours 3 coups d'avance sur Carver qui sait que quelle que soit sa décision au cours d'une mission (assassiner ou non la cible), le résultat bénéficiera à son commanditaire. Au mieux, Carver peut espérer rester en vie un peu plus longtemps et limiter les dommages collatéraux (préserver la vie de quelques unes des personnes qui le côtoient).
Ed Brubaker se révèle un scénariste diabolique qui raconte de manière limpide un affrontement entre 2 maîtres manipulateurs, par pions interposés. Pour montrer à quel point Holden Carver est à la traîne, il suffit à Brubaker de montrer que Lynch a prévu ses déplacements à l'avance en lui laissant des messages à des endroits où il n'avait pas encore décidé d'aller. Lynch sait également ce que souhaite Carver le plus ardemment et est capable de lui offrir. Outre l'accessibilité de l'intrigue bien tordue, la grande force narrative de Brubaker est de réussir à amalgamer de manière harmonieuse aussi bien les conventions attendues de ce type de thriller, que des éléments spécifiques à la série. Le lecteur retrouve avec plaisir aussi bien des missions clandestines à haut risque (assassinats, infiltrations, etc.), que l'origine de la haine entre Tao et Lynch, ou les conséquences du meurtre de Genocide. Il apprécie à sa juste valeur la réapparition de plusieurs personnages de la saison 1, en particulier Diamanda M'Batu. Brubaker n'oublie pas les moments d'humour servis bien noir et bien cruel (par exemple la relation sexuelle bestiale entre Gretchen et le loup-garou). Et il raconte une nouvelle origine secrète, celle de Faghag qui implique un incident dans un laboratoire avec un jeune homme ressemblant trait pour trait à Peter Parker.
Pour cette séquence, Sean Phillips reprend le style simplifié utilisé pour des séquences d'origine analogue dans la première saison. Pour tout le reste, le lecteur retrouve ses dessins fortement encrés où l'ombre est le reflet des mensonges, et des tromperies par omission. Les traits délimitant le contour des visages sont assez secs, pour un résultat dont l'objectif n'est pas d'être joli, mais de décrire des personnages qui en prennent plein la tronche et qui continuent à aller de l'avant quoi qu'il leur en coûte. Phillips soigne les arrières plans en fonction des besoins du scénario : détaillés lorsqu'il s'agit de décrire un nouvel endroit (les abords du Caire, l'hôtel où séjourne M'Batu), noyés dans le noir lorsque la scène se focalise sur les visages des personnages en train de parler, ou sur les combats physiques. L'intensité du récit et du suspense, ainsi que la maîtrise des expressions des visages, permettent au lecteur de faire abstraction de l'absence chronique de décors.
Il est impossible de lâcher ce début de deuxième saison, dans lequel Brubaker réussit l'exploit de raconter un imbroglio d'espionnage truffé d'agents doubles ou triples sans jamais perdre son lecteur, et sans jamais baisser d'intensité, avec des dessins servant parfaitement le récit, sans prendre le dessus. Cette saison se termine dans Le long chemin de la liberté.