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Skim Broché – 15 août 2008
- Nombre de pages de l'édition imprimée144 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurCASTERMAN
- Date de publication15 août 2008
- Dimensions17.3 x 1.2 x 24.1 cm
- ISBN-102203012501
- ISBN-13978-2203012509
Description du produit
Quatrième de couverture
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : CASTERMAN (15 août 2008)
- Langue : Français
- Broché : 144 pages
- ISBN-10 : 2203012501
- ISBN-13 : 978-2203012509
- Poids de l'article : 400 g
- Dimensions : 17.3 x 1.2 x 24.1 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 1 201 099 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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- Avis laissé en France le 10 janvier 2017J'ai découvert les cousines canadiennes Mariko Tamaki (scénariste) et Jillian Tamaki (dessins) avec le très beau et justement multi-récompensé "This One Summer" (2014). Mariko Tamaki poursuit depuis une carrière de scénariste pour Marvel Comics (le nouveau mensuel "Hulk"), DC Comics (la mini-série "Supergirl Being Super") et Dark Horse ("Tomb Raider").
Avec ce "Skim", roman graphique d'un seul tenant de 2008, on est déjà face à un excellent livre. Skim, c'est le surnom qu'elle n'aime pas beaucoup d'une jeune lycéenne canadienne, vaguement gothique et intéressée par l'occulte, un peu déstabilisée par la séparation de ses parents et un suicide d'un jeune homme de son établissement. Skim est plutôt littéraire car ce sont des textes de son journal qui forment la structure du livre, même si les scènes commentées par la jeune fille sont restituées pour le lecteur telles qu'elles se sont passées. Au long de l'année scolaire, Skim va peu à peu se détacher de sa meilleure amie Lisa pour se rapprocher de Katie, une autre jeune fille que jusque là elle n'aimait pas beaucoup. Skim va aussi faire une rencontre déterminante pour elle.
C'est un beau récit d'apprentissage et de prise d'autonomie pour glisser vers l'âge adulte, reposant sur des situations réalistes, crédibles, sensibles et amenées avec une grande maîtrise par les Tamakis. Bornons-nous à signaler que Jillian progressera encore ensuite en termes d'élégance graphique, ce qui permet de conclure que "Skim" n'est pas "parfait" mais qu'il mérite largement **** et 1/2.
- Avis laissé en France le 10 décembre 2013Superbe histoire, sensible, écrite et dessinée avec justesse et talent. Incontournable selon moi, et à mettre entre les mains de tous les adultes bien que le roman graphique ait gagné un prestigieux prix pour un album jeunesse au Canada.
- Avis laissé en France le 9 mars 2021Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. La première édition date de 2008, le premier chapitre de 30 pages ayant été publié en 2005. Il a été réalisé par Mariko Tamaki pour le scénario et sa sœur Jillian Tamaki pour les dessins et l'encrage. Il s'agit d'une bande dessinée en noir & blanc avec des nuances de gris.
Aujourd'hui Lisa a déclaré : tout le monde pense être unique Ce n'est pas unique ! Elle s'appelle Kimberly Keiko Cameron, surnommée Skim, et sa meilleure amie est Lisa Shore. Son chat s'appelle Sumo. Ses centres d'intérêt : le Wicca, les tarots, l'astrologie et la philosophie. Sa couleur favorite : le noir, ou non, plutôt le rouge à la réflexion. La scène se déroule en 1993. La veille au soir, Skim a essayé de prendre en photo, son plâtre au bras droit, mais elle était trop maladroite de la main gauche pour obtenir une photographie nette. Lisa la rejoint dans l'espace vert à proximité du lycée. Elle lui demande comment elle s'est cassé le bras : Skim lui répond qu'elle a fait une chute à vélo. En fait, elle est tombée en sortant de son lit et en trébuchant sur l'autel dans sa chambre, cassant le candélabre de sa mère. D'ailleurs, tant qu'à faire, elle aurait préféré chuter sur une bouteille de bière et avoir des points de suture plutôt que ce plâtre tout blanc. Lisa écrit un mot sur le plâtre de son amie. Celle-ci repense à sa mère mécontente pour son candélabre, puis à son père et ses deux attaques cardiaques de l'année passée, au fait qu'ils soient divorcés. Son père est une crème et sa mère est une femme froide et cynique.
Autre nouvelle sans rapport que Skim confie à son journal intime : John Reddear a laissé tomber sa copine Katie Matthews : du coup elle a le cœur brisé, et en a dessiné un sur chacune de ses mains, celui de la main gauche est le plus réussi car elle a pu le dessiner avec la main droite. Lisa la tient en piètre estime : elle n'a pas à se conduire comme si c'était la fin du monde, tout ça parce qu'elle s'est fait larguer. Madame Archer, la professeure d'art dramatique a dit à une de ses collègues que Katie se conduit comme ça parce qu'elle n'est qu'un récipient vide, attendant d'être remplie. Pour elle, ça veut dire qu'elle n'est qu'une traînée. Madame Archer enseigne le théâtre et la littérature anglaise, et elle est vraiment excentrique. Elle est très maigre, avec une chevelure rousse indisciplinée, toujours en train de manger et de sortir des trucs bizarres comme le fait que le chocolat, c'est mieux que le sexe. Une fois, elle a indiqué à Skim qu'elle a des yeux de diseuse de bonne aventure. Lisa a traduit ça par le fait que sa copine met trop de l'eyeliner. Dans sa chambre, Skim a dressé un autel avec une statuette de la déesse, un candélabre cassé, des brins de lavande, des bougies, des cristaux, des tarots, un linge pour les manipuler, un livre des sorts. Plusieurs éléments lui font encore défaut : une statuette de dieu, un bol de sel, une baguette, un chaudron, un couteau magique, et peut-être plus d'herbes aromatiques.
Les sœurs Tamaki ont connu le succès avec l'extraordinaire This One Summer en 2014. Le présent ouvrage est donc leur première bande dessinée ensemble, une dizaine d'années auparavant. Comme l'indique le titre, le récit se focalise sur Skim, une adolescente au collège, étant pratiquement de tous les plans. Le récit est raconté à la fois au travers de très brefs extraits de son journal intime, de ses interactions avec les autres personnes de sa classe, surtout avec sa copine Lisa, et de ses activités quotidiennes. Elle fait preuve d'une forme de cynisme assez critique envers les autres, bien entretenu par sa copine Lisa avec qui elle est sur la même longueur d'onde. Il n'y a pas de fibre d'auto-apitoiement, ni de fascination morbide explicite. Mais la nature critique de Skim apporte une forme de détachement émotionnel, de maturité inattendue chez une demoiselle de son âge. Le lecteur suit sa vie quotidienne, à l'évidence des morceaux choisis plutôt qu'un reportage minute par minute, avec un accès à son flux de pensée. Bien évidemment, il se produit des événements tout du long de ces 140 pages. Le lecteur peut donc assister à des moments banals : les discussions entre élèves dans les couloirs du lycée, des discussions avec des adultes, un repas avec son père et sa nouvelle conjointe, une soirée déguisée, un cours de biologie, une première rencontre avec deux garçons qui doivent les accompagner à un bal de charité, des disputes entre copines, etc. Le lecteur peut déceler dans les dessins, l'influence discrète de quelques aspects visuels des shojos, sans que cela ne donne l'impression d'imports artificiels. En fait les dessins ne sont pas marqués d'un parti pris féminin : ils restent dans un registre descriptif, avec des contours parfois un peu lâches.
L'artiste sait emmener le lecteur dans le monde de Skim, de la manière dont elle le perçoit. Cela ne veut pas dire que la narration est exclusivement en vue subjective : ça se produit de temps à autre, mais Skim est plus souvent présente dans la case que le lecteur ne voit ce qui l'entoure par ses yeux. Jillian Tamaki impressionne le lecteur par le naturel des postures et des mouvements des personnages, qu'il s'agisse des jeunes filles ou des adultes, et par sa capacité à concevoir des plans de prise de vue qui rendent visuellement intéressant les moments de dialogue, sans effet d'enfilade de cases avec uniquement des têtes en train de parler. Les personnages peuvent être en mouvement, en train de se déplacer, ou statiques tout en continuant leur occupation banale. Les cases montrent les décors, ainsi que les différents accessoires ou meubles présents dans le cadre, apportant des indications sur la personnalité du propriétaire ou de l'occupant des lieux. Cela va de la décoration de l'autel Wicca dans la chambre de Skim, aux couloirs fonctionnels et sans âme du lycée. De page en page, le lecteur se rend compte qu'il regarde avec intérêt des éléments aussi communs que la jupe de madame Archer, les bougies sur l'autel de la chambre, un fût métallique utilisé comme brasero, la bague en toc en forme de tête de mort de Lisa, le passage de l'aspirateur dans le salon, la forme du canapé de madame Archer, les restes dans l'assiette de Skim, les déguisements de ballerine, la tenue du sport du lycée, etc. Il se retrouve surpris de s'intéresser à ces éléments anodins et banals auxquels il ne prête plus attention dans sa propre vie.
Cela n'a rien d'évident de capter l'attention d'un lecteur et de la conserver pendant une telle pagination, avec les petits riens de la vie de tous les jours. Effectivement, la scénariste intègre quelques événements moins communs comme un bras cassé (plusieurs en fait) ou un suicide, mais en les ramenant dans la vie quotidienne, sans dramatisation. Évidemment, la sensibilité de Kimberly et de Lisa est plus importante que celle d'un adulte, mais sans être surjouée ou à fleur de peau. En fait, Kimberly est une adolescente très posée, capable de recul, prompte à porter des jugements de valeur, mais ne s'emportant jamais, restant calme, tolérante, et portée à l'introspection, sans tendance dépressive ou suicidaire. Le lecteur accompagne donc bien volontiers cette demoiselle dans sa vie quotidienne, sans ressentir d'ennui. Le lecteur fait donc l'expérience de ce quotidien par l'entremise des observations de Skim : sa remarque sur son père, sa remarque sur la séparation de Katie et John, ses observations sur l'allure de madame Archer, la participation à la réunion d'une étrange assemblée de sorcières, etc. Il note que les observations de Kimberly sont souvent complétées par ce que Lisa ou une autre personne lui a dit sur le sujet.
Le lecteur ressent les émotions de Kimberly qui semblent comme émoussées, pour autant elle fait preuve d'empathie pour ses amies. Petit à petit, le lecteur ressent ce qui génère cet état de conscience chez Kimberly. Ce n'est pas explicité avec des gros sabots dans son journal comme si elle s'auto-analysait. Ce n'est pas dit à haute voix par sa copine ou par d'autres camarades de classe. Le lecteur le perçoit dans son comportement, dans ses affinités électives qui se produisent tout naturellement. Alors que son comportement ne se conforme pas aux principes moraux classiques, cela n'a rien de choquant au point que le lecteur doive prendre un peu de recul pour mesurer le degré de transgression de ce qui vient de se passer de manière si naturelle sous yeux, sans jugement de la part des autrices. Ce n'est ni du laisser-faire, ni du dévergondage. En fonction de sa propre sensibilité, de ses propres convictions, il réagit de manière plus ou moins vive. Il effectue une projection de ses propres valeurs pour interpréter cet élan du cœur, libre de penser ce qu'il veut, la narration le guidant vers une absence de condamnation morale, plutôt vers une empathie compréhensive. Finalement, il s'agit d'une étape essentielle dans le développement de Kimberly, sans être traumatique ou scandaleuse.
Une œuvre de jeunesse : oui, mais pas une œuvre relevant de l'ébauche. Les sœurs Tamaki évoquent le quotidien d'une jeune adolescente dans la banlieue de Toronto, avec un tact et un naturel étonnants, réussissant à conserver l'attention du lecteur tout du long des jours qui passent, avec délicatesse, justesse et une forme de pudeur incitant au respect.
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FamilyAvis laissé en Italie le 15 mai 2019
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