Après des études de Lettres et de Cinéma, Cédric Rassat a collaboré pendant trois ans (de 1998 à 2001) avec le magazine Rock & Folk. Début 2002, il signe son premier contrat de scénariste avec Glénat pour Les Cloches de Watertown, le premier volume du triptyque William Panama (en collaboration avec Guillaume Martinez). L'album paraîtra en 2003 et sera suivi par L'Instant du Crocodile (2004) et Tempête sur Key West (2005).
Dans le même temps, il amorce une collaboration avec les espagnols Gérard et José-Luis Losilla pour un diptyque intitulé La Frontière (également édité par Glénat) et dont le premier volume, Du mauvais côté de la Lune, paraît en 2005. La même année, il collabore avec Michel Pampelune sur un projet de compilation intitulé Cowboys In Scandinavia, une anthologie d'artistes folk scandinaves et contemporains sortie sur le label Fargo.
En 2006, il publie IN DOG WE TRUST, le second volume de La Frontière et signe, en compagnie de Raphaël Gauthey, son premier contrat chez Delcourt. Encore inédit, le projet en question (un diptyque intitulé On dirait le Sud?) devrait paraître à partir de 2010.
En début d'année 2007, il entame une collaboration avec l'italien Paolo Bisi sur le triptyque Manson. Le premier volume, Un jour dans la vie d'Eduardo Chavez, paraît en mai 2008. Et c'est en avril 2009, que sort le suivant : L'Ombre de Californie. Le troisième et dernier volume de cette série (Par une longue nuit d'été?) est sorti en avril 2010.
À ce jour, son dernier projet signé est Erszébet, un one-shot dessiné par Emre Orhun et également prévu pour 2010 chez Glénat. Enfin, il est également rédacteur en chef du magazine "Eldorado", dont le premier numéro est paru en novembre 2008.
Paolo Bisi est né à Piacenza (Italie) le 27 septembre 1964.
Dès ses 17 ans, il est vainqueur du concours national de Prato « Pierlambicchi » consacré aux jeunes auteurs de bandes dessinées.
En 1983, il est diplômé de l'École des Arts de Parme dans la filière « Graphique publicitaire ».
Il se lance ensuite en freelance dans le secteur publicitaire pour différentes agences de Milan, et y réalise surtout des storyboards et des maquettes. Dans la même période, il publie de nombreuses illustrations pour l'édition jeunesse.
C'est finalement en 1992 qu'il publie sa première histoire en BD La Casa dei Fantasmi (La Maison des Fantômes) dans la revue « Dark » (éditions Granata Press ), sur un scénario de Marcello Toninelli.
Puis sort en 1995 Requiem (scénario de Ade Capone) publiée tout d'abord par Intrepido puis par Liberty.
Et le voici lancé dans la BD, puisqu’il publiera ensuite de nombreuses œuvres :
Collaboration avec les Éditions Star Comics, dans la revue « Lazarus Ledd », sur des scénarios d’Ade Capone : La Città Brucia (La Ville qui brûle) (1994) et L’ Albero di Oshua (l'Arbre de Joshua) (1995).
L’été 1995, il débute une fructueuse collaboration dans la revue « Mister No » (éditions Sergio Bonelli) avec les histoires suivantes :
• Dietro La Maschera (Derrière le Masque) (1996) scénario de Marco Del Freo
• Hell’s Angels (2000) scénario de Stefano Marzorati
• L’ Attentato (L’Attentat) (2002) scénarion de Stefano Marzorati
• Gli Intrighi del Potere (Complots de Pouvoir) (2002) scénario de Stefano Marzorati
• Braccati (Les Hommes Traqués) (2003) scénario de Michele Masiero
• L’ Uomo del Futoro (L’Homme du Futur) (2005) scénario de Luigi Mignacco
Puis avec la revue « Zagor », avec les histoires suivantes :
• Il Tesoro di Digging Bill (Le Trésor de Digging Bill) (2005) Dans « Almanacco Avventura », sur un scénario de Luigi Mignacco
• I Lupi del Fiume (Les Loups du Fleuve) (2008) scénario de Diego Cajelli
• Il Prezzo del Tradimento (Le Prix de la Trahison) (2008) scénario de Diego Cajelli
Sa collaboration avec les éditions Glénat commence en 2005, lorsqu’il participe à l’album collectif Dessins pour le Climat. Puis en 2008, il publie sur un scénario de Cédric Rassat le premier tome du triptyque sur le psychopathe Charles Manson, intitulé Un jour dans la vie d’ Eduardo Chavez. Le deuxième et dernier tome s’intitule Par une longue nuit d'été..., et sera publié en 2010.
Vous pouvez découvrir le travail de Paolo Bisi en ligne, sur son www.paolobisi.it.
