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Environnement toxique Poche – Illustré, 8 mars 2023
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- Nombre de pages de l'édition imprimée440 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurCASTERMAN
- Date de publication8 mars 2023
- Dimensions16.2 x 3.4 x 22.3 cm
- ISBN-10220324223X
- ISBN-13978-2203242234
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : CASTERMAN
- Date de publication : 8 mars 2023
- Édition : Illustrated
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 440 pages
- ISBN-10 : 220324223X
- ISBN-13 : 978-2203242234
- Poids de l'article : 964 g
- Dimensions : 16.2 x 3.4 x 22.3 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 115 485 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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- Avis laissé en France le 28 mars 2023Voici un roman graphique plutôt perturbant, et qui pourtant est une partie de la vie de Kate Beaton. Prendre sur soi et subir n'est pas une chose aisée à faire, mais, c'est ce qu'elle a fait le temps de pouvoir rembourser son prêt étudiant.
Déjà avec le choix des couleurs utilisées, nous sommes plongés dans l'ambiance parfois très compliquée que l'auteure nous décrit page après page. Non, ce n'est pas une fiction, et oui, cela se passe de cette manière, là ou ailleurs. Imaginez un endroit où vous trouvez une cinquantaine d'hommes pour une femme ! Vous voyez un peu le genre de situations que cela peut engendrer ?
Je ne vais pas entrer dans les détails, ce livre doit être lu afin de pouvoir réellement ressentir chacune des émotions par laquelle Kate passe durant ses deux années au sein de diverses entreprises dans lesquelles la menace est clairement toujours présente. Heureusement, elle pourra compter sur certaines personnes, mais cela n'est pas forcément toujours assez pour être réellement hors de danger.
Ce n'est pas le genre d'endroit d'où nous ressortons indemne, du moins, pas totalement, il restera toujours une trace au fond de vous, que cela soit dans votre manière de voir la vie, ou encore dans celle de voir les choses du quotidien, tout change, absolument tout !
Cependant, bien que cela soit inacceptable vu de l'extérieur, nous sommes bien d'accord, pensez un peu à toutes ces personnes qui le vivent de l'intérieur, celle qui n'ont pas le choix que d'accepter ce genre de vie. Ici, pour Kate, c'était une manière de rembourser son prêt étudiant, alors que pour d'autres, c'est simplement leurs vies entières qui se déroulent dans ce genre de travail. Lorsque vous débarquer dans ce genre de milieu, vous pense peut-être pouvoir gérer, mais croyez-en l'expérience de Kate, ce n'est pas souvent le cas.
Je n'irai pas plus loin, mais je vous conseille de le lire si vous voulez réellement comprendre. Moi-même qui l'ai lu, il est difficile de vous en parler réellement de la bonne manière !
- Avis laissé en France le 27 janvier 2025Sujet intéressant, mais 430 pages pour le traiter c'est trop, 250 pages auraient suffi. Quelques vignettes intéressantes, une atmosphère se dégage du livres, mais malheureusement la ligne graphique est inégale et souvent bâclée. Étonnant que ça puisse passer chez Casterman ! Et le scénario est souvent décousu, des transitions du coq à l'âne. Bref le sujet du sexisme est à la mode et doit être dénoncé, mais ça devient lassant à force d'être rabâché. L'auteur est une bonne dessinatrice quand elle se donne de la peine et malheureusement ce livre n'est pas vraiment un succès en cette matière. Une BD qui pourrait être bien meilleure avec un sévère élagage. Enfin bravo quand même pour le travail considérable que ça lui a demandé !
- Avis laissé en France le 29 août 2023Cette bd m a été offerte. Je l'ai lu récemment et je suis partage entre l'avoir apprécié mais en même temps lassé par le sujet. En effet le sujet du harcèlement occupe facilement la moitié du livre. Je comprends le calvaire du personnage, le pbl c'est que ça devient lourd voir très lourd. On a compris au bout de 50 pages. Et au final elle ne dénonce pas le système financier scolaire qui l'oblige à quitter sa famille puis l'écologie et les autres personnages ne sont pas assez approfonfies. Les 3 sujets auraient mérités d'être traité.
Dans un autre contexte j'aurais davantage apprécié le livre. Toutefois, il est quand même intéressant à lire.
- Avis laissé en France le 28 juin 2023On dirait que c'est un livre d'occasion ...
On dirait que c'est un livre d'occasion ...
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- Avis laissé en France le 8 mars 2023Si je vous dis que ce livre m’a arraché le cœur de la poitrine, cela vous donnera-t-il envie de le lire ?
J’étais déjà un grande fan de La princesse et le poney, mais Environnement toxique, était une expérience totalement différente. Après avoir obtenu un diplôme en arts à l’université, et motivée par une dette de prêt étudiant et un manque d’opportunités dans son Cap-Breton natal, Beaton accepte un emploi dans les sables bitumineux de l’Alberta. Les sables bitumineux sont probablement connus de la plupart des Canadiens, mais pour le reste d’entre nous, il s’agit de gisements de pétrole brut lourd qu’il faut extraire. Ils sont assez isolés, il faut souvent vivre sur place, et il y a 50 hommes pour une femme.
Cinquante hommes pour une femme, dans un environnement isolé. Lorsque nous entendons cela, nous savons ce que cela signifie. Et Beaton ne lésine pas sur les détails sombres et laids, ni sur les conséquences qu’ils ont eues.
Mais cette histoire ne s’arrête pas. Pour ceux qui restent, les hommes sont toujours considérés comme les soutiens de famille, mais que font-ils lorsque les mines de charbon s’épuisent et que les usines sont délocalisées dans d’autres pays ? Dans le monde des Canadiens, où vont-ils lorsqu’ils ont un niveau d’éducation de huitième année et que les poissons ont disparu, tout comme le charbon ? Ils partent pour les sables bitumineux, loin de leurs familles et de leurs communautés, entourés d’autres hommes. Et de quelques femmes.
Tout le livre traite donc de la zone grise morale, de la façon dont les femmes, dans une main-d’œuvre composée à 99 % d’hommes, sont constamment critiquées, lorgnées et bavées, et dont chaque aspect de leur vie est commenté, fantasmé et menti, et de la façon dont elles se retrouvent à accepter et à supporter tout ce qu’elles ne toléreraient jamais une seule petite minute dans le « monde réel » de leur pays. Kate précise que seule la moitié des hommes sont des porcs dégueulasses, mais c’est quand même beaucoup. C’est aussi l’histoire de sa propre naïveté face à des choses comme l’usage répandu de la cocaïne par les gars et – ce qui est important – le fait que votre propre frère, votre propre père, s’il était enfermé dans un camp pétrolier pendant quelques années sans autre compagnie que des hommes chahuteurs qui s’ennuient, pourrait très bien devenir comme l’un de ces gars qui se moquent de vous et qui font des commentaires désagréables dans les vestiaires. Cette prise de conscience l’a rendue malade.
Ce livre de près de 500 pages ne raconte pas, il montre, dans les moindres détails, le coût humain de cette industrie dure et néfaste. Mais tant qu’il y aura de l’argent, les personnes qui estiment ne pas avoir d’autre choix continueront à travailler dans les sables bitumineux. Personne ne veut y travailler, mais les autres industries dans lesquelles ils travaillaient auparavant ont disparu.
Beaton n’édulcore ni n’excuse aucune des nombreuses expériences pénibles qu’elle a vécues dans les sables bitumineux, mais en même temps, elle fait preuve de beaucoup plus de compassion et de tendresse que je n’aurais pu le faire dans une situation similaire. Ces deux éléments ont coexisté dans sa vie, et leur coexistence dans Environnement toxique est ce qui propulse le livre à un autre niveau. Tout ce dont ce livre a besoin, c’est d’un public. Lisez-le, s’il vous plaît.