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La Peau de l'ours - Tome 2 Relié – Illustré, 10 janvier 2020
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Andrea Montale a 15 ans, bientôt 16. Il n’est pourtant qu’un enfant lorsqu’il assiste, impuissant, au meurtre de son père et au suicide de sa mère. Un enfant prêt à placer sa confiance en un parfait inconnu, malgré des apparences trompeuses. Orso, chef mafieux tyrannique et cruel, va prendre Andrea sous son aile et l’accueillir au sein de sa famille comme son propre fils. Andrea va connaître alors son premier amour, mais pas forcément celui auquel on pense…
Avec cette nouvelle pépite amorale et cynique, Zidrou et Oriol retrouvent l’univers de La Peau de l’Ours, dont le premier tome, paru en 2012, fut particulièrement remarqué.
- Nombre de pages de l'édition imprimée64 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurDARGAUD
- Date de publication10 janvier 2020
- Âge de lectureDès 16 ans
- Dimensions24.5 x 1.2 x 32 cm
- ISBN-102505072159
- ISBN-13978-2505072157
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Oriol est l'un des auteurs espagnols les plus prometteurs. Il a étudié à l'Ecole Joso de 1996 à 2003, avant de commencer sa carrière professionnelle en 2003 dans le domaine de l'animation. Il a collaboré avec la société de production Filmax, où il a travaillé à la production de Donkey Xote en s'occupant du développement graphique. Il a également développé des concepts et des backgrounds pour le film "Nocturna". Aujourd'hui, il enseigne à l'Ecole Joso l'illustration numérique. En 2010, avec Zidrou, il publie dans un album collectif chez Dupuis sa première bande dessinée courte "Maman Noël". En 2012, toujours sur un scénario de Zidrou, il publie aux Editions Dargaud, "La Peau de l'ours" un one-shot qui nous fait voyager entre l'Italie moderne et les Etats-Unis des années 30. 2015, Le duo revient avec un conte cruel "Les 3 Fruits". Deux ans plus tard, ils collaborent à nouveau sur "Natures Mortes" un thriller haut en couleur dans la belle ville de Barcelone.
Détails sur le produit
- Éditeur : DARGAUD; Illustrated édition (10 janvier 2020)
- Langue : Français
- Relié : 64 pages
- ISBN-10 : 2505072159
- ISBN-13 : 978-2505072157
- Âge de lecture : Dès 16 ans
- Poids de l'article : 657 g
- Dimensions : 24.5 x 1.2 x 32 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 630 916 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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- 65 074 en Bandes dessinées (Livres)
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- Avis laissé en France le 3 septembre 2024Ce tome fait suite à La Peau de l'ours - Tome 1 (2012) qu’il n’est pas indispensable d’avoir lu avant. Son édition originale date de 2020. Il a été réalisé par Zidrou (Benoît Drousie) pour le scénario, et par Oriol (Oriol Hernàndez Sànchez) pour les dessins et les couleurs. Il comprend soixante-deux pages de bande dessinée.
Un soir, dans le cinéma d’une ville d’Italie, le projecteur fonctionne illuminant l’écran tout de blanc. Dans la salle, un seul spectateur : Andrea Montale. Il attend et il écoute sa petite voix intérieure qui lui dit : Il viendra. Seul. Par-derrière, comme toujours. Un sourire gourmand aux lèvres. Il viendra. Posera ses yeux sur la nuque. Le dos. Pas un mot. Au mieux un soupir. Une histoire faite de silence qui, bientôt, retournera au silence. Une balle. On n’a encore rien inventé de mieux pour dire adieu aux secrets qui nous tourmentent. Mais l’oubli est un privilège accordé aux seuls vivants. Les morts, eux, se souviennent. C’est même le pire de leurs tourments. Un coup de feu retentit mettant un terme à ses pensées. Quelques années plutôt dans une région naturelle de l’Italie, un homme dit le fond de sa pensée, à Montale le père d’Andrea. Il explique qu’il a grandi du côté de Biccari, et c’est là que son grand-père lui a appris une règle fondamentale. Il l’énonce : il ne faut jamais s’aviser de faire son fromage avec le lait du voisin, jamais ! il faut rester bien peinard sur son bout de pâture, avec ses chèvres et ce qui leur sort des pis. Sinon la montagne ne sera pas assez grande pour se cacher, et l’écho sera trop content de répéter le claquement sec de la détonation qui le butera. À ses pieds, Montale, gît mort, assassiné par balle.
Le tueur continue : Montale pourrait le remercier, car grâce à lui, le défunt ne verra pas sa femme lui servir de chèvre. Puis il s’approche de la mère et lui propose un marché : soit une relation sexuelle avec elle, soit avec son fils Andrea qui assiste figé à la scène. Elle accepte de se faire violer pour préserver son fils, et l’autre homme de main oblige Andrea à regarder l’agression de sa mère. Avec le recul, en son for intérieur, il se dit que l’enfance était son élément naturel, il n’était pas fait pour devenir adulte, d’ailleurs le deviendrait-il jamais un jour ? Il repense au trajet en Alpha Romeo pour aller piqueniquer du côté de Spiagge, au sourire de sa mère. Il se souvient d’avoir pensé à cet instant : La vie est belle, mais le sait-elle ? Le sait-elle vraiment ? Une fois les deux agresseurs partis, la mère se relève, et elle s’approche de son fils à qui elle décoche une gifle. Puis elle se dirige vers le bord de la falaise, et se suicide en se jetant dans le vide, sous les yeux de son fils. Son chapeau est emporté par le vent qui le dépose à côté de celui de son père, à proximité de la nappe du pique-nique. Un peu plus tard, les deux agresseurs sont de retour avec le parrain surnommé Orso, tout habillé de blanc, qu’ils sont allés réveiller pendant sa sieste. L’un explique que la situation leur a quelque peu échappé des mains. Orso ironise : encore heureux qu’elle ne leur ait pas complètement échappé des mains, sinon tout Lecce y passait.
S’il a lu le premier tome, le lecteur retrouve des caractéristiques similaires, à commencer par un ton de narration évoquant celui du polar ou du roman noir, marqué par une forme de fatalité, de désenchantement et d’ironie amère. Il rapproche également le costume blanc de Vittorio Damniani (surnommé Orso) au costume blanc de Don Pomodoro dans l’histoire précédente, le mot Ours (même si précédemment il s’agissait de l’animal), l’histoire d’amour cachée du père, un parrain dans le crime organisé dans les deux récits, l’exécution d’un être cher sous les yeux d’un jeune adolescent qui va être pris en tutelle par le parrain jusqu’à être adopté dans sa famille, et bien sûr la vengeance. Il apprécie de retrouver également la palette de couleurs si personnelle de l’artiste. L’histoire se déroule dans la campagne italienne et dans une petite ville : la séquence de l’agression présente des teintes chaudes et lumineuses, en décalage total : le beau bleu du ciel, le rouge chaud de la nappe, et les ombres de feuilles des arbres se projetant dessus. L’arrivée à la demeure familiale des Damiani met en valeur le blanc des fleurs dans les haies bordant l’escalier aux longues marches, le violet de la plante grimpante recouvrant une façade. Les séquences de plage sont l’occasion d’admirer le bleu du ciel rehaussé par des nuages paresseux, les reflets émeraudes de l’eau. L’artiste joue avec les couleurs se reflétant dans les canaux de venise pour des motifs abstraits hypnotiques, entremêlant orange, vert et bleu. Le rouge des tentures de la maison close est aussi humide que englobant.
La couverture de ce tome semble répondre à celle du premier : elle donne l’impression que le lecteur tient le pistolet enfoncé dans la bouche de la victime, l’inverse du pistolet qui était braqué sur lui pour le tome un. Il s’attend également à retrouver les exagérations nasales propres à cet artiste : il découvre qu’Oriol est revenu à des proportions anatomiquement plus justes. Pour autant, d’autres particularités anatomiques ont fait leur chemin, la plus prédominante étant l’absence de traits de visage. Cela commence discrètement en page neuf où l’ombre portée de son chapeau marque totalement les yeux de la mère d’Andrea. Ce phénomène devient plus marqué en page dix-sept quand Orso présente sa famille à l’adolescent : chacun des yeux, le nez et la bouche sont marqués juste d’un trait chacun sur les visages du père, de son épouse et de ses deux enfants, le lecteur suppose qu’Andrea ne les distingue pas bien encore sous le coup du traumatisme du sort horrible de ses parents. Cela devient patent lors de la séance au cinéma où, assis à côté d’Aurelio, le visage d’Andrea ne comporte pas ses yeux, ce qui rend son visage totalement indéchiffrable, comme si le personnage lui-même était incapable de dire ce qu’il ressent. Et ça semble contagieux puisque Natalia assise de l’autre côté de son frère arbore elle-aussi un visage comme gommé. En fonction de la situation, cela peut s’interpréter comme l’incapacité à définir l’émotion ressentie, ou comme la remontée d’un traumatisme prenant le dessus sur tout autre émotion, ou encore comme un refoulement de ses émotions pour conserver un comportement social acceptable.
Le lecteur se rend compte qu’il se sent très proche des personnages, pouvant se faire une idée de leur état d’esprit, ressentant leur moment de plaisir, que ce soit le plaisir physique d’une relation amoureuse, l’assurance d’Orso dirigeant ses affaires criminelles par un usage libéral de la violence, le plaisir de la lecture pour Natalia avec L’art d’aimer, d’Ovide (-43 à 17), le contentement d’Ornella Damiani en trouvant un occupant pour la chambre de son jeune enfant défunt. Il apprécie également de pouvoir suivre les personnages dans chaque lieu : la salle obscure du cinéma avec ses profonds fauteuils, le site paradisiaque pour le piquenique (avant l’arrivée des deux hommes de main), le magnifique jardin de la demeure des Damiani, la plage et son eau turquoise, la chambre dans laquelle une prostituée emmène Andrea pour ses seize ans, la plantation d’amandiers. L’artiste a l’art et la manière de faire se mouvoir son registre graphique entre la description, l’impressionnisme et l’expressionnisme, avec élégance et le sens de la cohérence. Chaque scène bénéficie d’un plan de prises de vue particulier, rendant aussi bien les conversations intéressantes, que les plans fixe d’Aurelio et Andrea allongés sur le sable, ou les démonstrations horribles de violence.
Le scénariste reprend les conventions d’un polar, d’une histoire de gangster avec intelligence : règlements de compte, exécution sommaire, intégration dans la famille, déferlement de violence, à chaque fois en correspondance avec la personnalité de ceux présents, ou de ceux agissants. En particulier, le lecteur en vient vite à redouter les démonstrations de violence par Orso. Il explique sa façon de penser à Andrea : la vie, c’est comme cette amande : tout doux, tout soyeux par dehors. Si on veut manger le fruit qu’il y a dedans, il n’y a qu’une seule solution. La violence ! C’est comme ça : pour jouir du meilleur de la vie, faut montrer que c’est pas des noisettes qu’on a dans le fond du pantalon. Plus tard, il développe autrement sa pensée : On ne respecte vraiment que ce que l’on craint. Or, qu’est-ce qui plus que tout engendre la peur ? La souffrance ! Avec lui, le sadisme des tortures, aussi bien physiques que psychologiques, devient une démonstration de professionnalisme et d’efficacité, jusqu’à en provoquer des haut-le-cœur chez le lecteur. Dans le même temps, ce récit constitue également deux belles histoires d’amour, à haut risque car interdites, l’une consommée, l’autre refoulée. D’ailleurs, un personnage fait observer que : Dans toute histoire d’amour, il faut un perdant, pas vrai ? La première scène d’amour physique, pages quarante et quarante-et-un, donne lieu à des caresses d’une grande sensualité.
Après avoir terminé la dernière page, le lecteur repense aux principaux personnages, et au titre. Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Bien évident, cela s’applique à Vittorio Damiani surnommé Orso pour son goût du miel. Cela s’applique également à Aurelio, Natalia et Andrea, chacun à la recherche du bonheur au travers d’une relation amoureuse, et ils ne devraient pas estimer l’avoir conquis, avant de s’être assuré de sa pérennité. Le lecteur se rend compte qu’au-delà des similitudes de forme avec le récit du premier tome, celui-ci s’avère fort différent sur le fond, à la fois dans sa conclusion, à la fois dans ses enjeux.
Une histoire de gangster bien tournée, à la fois par sa narration visuelle personnelle et savoureuse, à la fois par cet usage de conventions de genre mises qui leur donne toute leur saveur, et qui les adapte à ce récit spécifique, du cousu main. Le lecteur se prend tout naturellement d’amitié pour Andrea Montale traumatisé par le meurtre de ses parents sous yeux, pour le bel Aurelio si séduisant, pour la brave Natalia et sa capacité d’adaptation aux contraintes, plus brièvement pour Ornella Damiani en mère de famille à la sensibilité futée, et il éprouve des difficultés à ne pas accorder un minimum de sympathie spontanée à Orso, pourtant un ignoble bourreau. Des auteurs qui maîtrisent les codes du genre Gangster pour réaliser un récit émouvant et touchant.
- Avis laissé en France le 20 janvier 2020Excellent tome 2! En aucun cas une suite du premier mais un tronc commun. Je trouve cependant le dessin un peu moins affuté. Mais BD toujours autant immersive! Un régal dont on ne veut pas qu'il prenne fin!
- Avis laissé en France le 21 juin 2020Huit ans après le premier album, le duo Zidrou/Oriol est de retour sur le thème de la mafia dans les années 30, c'est dans les Pouilles au sud de l'Italie que se déroule cet épisode. Fil rouge commun : amour et mafia . Une histoire un peu similaire mais des albums qui peuvent être lus indépendamment.
Ca commence fort par un pique-nique en famille qui tourne mal. Le père d'Andrea se fait descendre pour avoir osé s'installer sur la terre d'un autre. Andrea doit assister au viol de sa maman qui perdue va se jeter du bord de la falaise. Ce sont les hommes de mains d'Orso ( entendez l'ours) qui ont dérapé et enfermant Andrea dans le coffre de la voiture appelent leur patron à la rescousse.
Celui-ci arrive, les bute et se présente en sauveur à Andrea. Il l'emmène chez lui, lui présente sa famille, Natalia sa fille et Aurelio son fils. Il s'installe donc chez le responsable de ses maux pensant qu'il s'agit de son sauveur.
Andrea a 15 ans mais la révélation est immédiate en voyant Aurelio, il tombe amoureux et celui-ci le lui rend bien. Une histoire d'amour mais en amour il y a toujours un perdant...
C'est encore un scénario bien ficelé. C'est cynique et cruel, tragique mais beau et violent.
Le dession d'Oriol a fort évolué depuis le premier album. Il utilise beaucoup de couleurs vives. Le trait des personnages est charbonneux. il utilise beaucoup les hachures et les traits flous pour les visages.
Un album qui fait écho au premier tome sans pour autant être obligé de lire le premier pour l'apprécier.
Ma note : 8.5/10
Les jolies phrases
Suffit de t'agiter un peu pour que le plus mauvais remonte à la surface. Hm ! C'est un peu la définition de l'être humain.
Je compris qu'il n'est de pire tragédie que d'aimer, d'aimer d'amour son pire ennemi.