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Farmhand T01 Broché – Illustré, 4 septembre 2019
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- Nombre de pages de l'édition imprimée160 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurDelcourt
- Date de publication4 septembre 2019
- Dimensions17.6 x 1.3 x 26.6 cm
- ISBN-102413016589
- ISBN-13978-2413016588
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : Delcourt
- Date de publication : 4 septembre 2019
- Édition : Illustrated
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 160 pages
- ISBN-10 : 2413016589
- ISBN-13 : 978-2413016588
- Poids de l'article : 604 g
- Dimensions : 17.6 x 1.3 x 26.6 cm
- Fait partie de la série : Farmhand
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 391 500 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 39 673 en Bandes dessinées (Livres)
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Un soir dans une ferme en Louisiane, Zeke (diminutif d'Ezekiel) Jenkins est sorti dans l'enclos des poules, le fusil à la main après avoir entendu du bruit. Il y a est rejoint par sa sœur Andrea. Ils trouvent plusieurs cadavres de poules et sont jetés à terre par un mouvement du sol. Un œil est apparu sous la terre. Zeke reconnait son père. Il se saisit d'une pelle pour le déterrer au plus vite. Alors qu'il agrippe la main de son père, des racines surgissent de sa main et du sol et s'empare de Zeke., puis de sa sœur et un énorme monstre en forme de tronc géant annonce un grand malheur. Zeke se réveille en sueur dans son lit, après ce cauchemar. Il indique à sa femme qu'il va préparer le café. Il réveille ses 2 enfants Abigail (la grande fille) et Riley (le garçon de 6 ans). Une fois la famille prête, ils montent dans la voiture et se rendent à la ferme de Jedidiah Elias Jenkins (le père de Zeke) pour lui rendre visite, pour la première fois depuis des années.
La famille Jenkins arrive à la ferme Jenkins Family Farm. Ils se font connaître du garde à la barrière d'accès, qui les autorise à pénétrer sur le site. Ils descendent de voiture pour prendre le tracteur avec remorque aménagée avec des sièges, qui les emmène jusqu'au site de production. Chemin faisant, ils ont droit à une présentation projetée sur les murs, expliquant comment Jedidiah Elias Jenkins a créé cette ferme d'organes, après avoir la vision d'un nouveau type de cellules souches s'inscrivant dans un dessein intelligent, et avoir pu construire la ferme grâce au financement de Randall Lafayette. La famille arrive devant des plants d'organes, et ils sont accueillis par Jedidiah Jenkins lui-même et Andrea Jenkins (la sœur de Zeke). Le père et la sœur sont très contents d'enfin revoir le reste de la famille qui vient tout juste de se réinstaller dans la région. Andrea Jenkins emmène Mae, Abigail et Riley faire un tour des installations, pendant que Zeke et son père vont discuter de leur côté. Pendant ce temps-là, Mikhail, un jeune garçon, s'est introduit dans une serre où poussent des doigts sur des plantes. Il en cueille un et l'installe dans son bras droit factice. Mais la sécurité survient et le neutralise.
En voyant une nouvelle série réalisée par Rob Guillory, le lecteur a tout de suite l'eau à la bouche, au souvenir de la précédente : Tony Chu avec John Layman. Il n'est pas certain que Guillory saura imaginer un scénario aussi riche et émouvant que celui de Chew, mais il est sûr de retrouver ses dessins vivants, avec une fibre comique irrésistible. Effectivement, dès la première page, il retrouve les caractéristiques graphiques des dessins de cet artiste. Celui-ci détoure les formes avec un trait fin, ce qui donne parfois une impression de décors en carton-pâte, pas très consistants. D'autant que pour les représenter, il en simplifie les formes afin de ne pas surcharger les dessins. Une fois adapté à cette caractéristique de représentation, le lecteur peut constater que Rob Guillory construit quand même des décors fournis : les bâtiments de la ferme du cauchemar, la maison des Jenkins, les biodômes de la Ferme Jenkins Family, l'intérieur d'un biodôme dont la découverte se fait dans un dessin double page, l'extérieur et l'aménagement intérieur de la maison de Monica Thorne, les différents secteur de l'école de Riley (salle de classe, toilettes des écoliers, espaces verts de la cour de récréation), la chambre d'hôpital d'Andrea. Éventuellement, le lecteur peut parfois rester déstabilisé le temps d'une case par un décor un peu gauchi, ou un peu exagéré comme s'il s'agissait d'un dessin pour enfant.
S'il a lu Chew, le lecteur retrouve avec grand plaisir la manière de dessiner les personnages de Rob Guillory, du fait de leur vitalité, leurs sourires, leurs émotions s'affichant sur leur visage, les expressions de visages parfois caricaturales pour mieux faire ressortir l'état d'esprit du personnage concerné, leur langage corporel également très expressif, certaines postures irrésistibles, mais aussi leur capacité à exprimer leur effroi, leur angoisse, leur contrariété, etc. Ezekiel Jenkins est tout de suite sympathique en homme élancé d'une trentaine d'années, s'habillant simplement en jean et teeshirt, souvent pris de court par la réactivité de ses enfants, ou par les réponses de son père. Ses gestes et son visage permettent de de se faire une idée de son caractère entier, de sa volonté d'être conciliant et attentionné, mais aussi de son refus de se laisser marcher sur les pieds. Les émotions de ses enfants sont plus franches, conformément à leur âge. Le lecteur tombe sous le charme de la gentillesse de Monica Thorne, ex-collaboratrice de Jedidiah Jenkins, maintenant à la retraite, cultivant son jardin, et préparant des tisanes. Il sourit en voyant comment elle révèle son jeu avec Andrea lorsqu'elle la reçoit chez elle, et comment son registre d'expression change du tout au tout lorsqu'elle tombe le masque et que sa vraie personnalité ressort.
Outre ces qualités, le lecteur retrouve également la propension de Guillory à intégrer des petits détails dans ses dessins, que ce soit des libellés sur des panneaux, ou des images de sitcoms sur les écrans télés, ou encore un ou deux références pointues, comme le visage de Mason Savoy sur une affiche pour des couvre-chefs. Étant le créateur intégral de sa série, l'auteur sait aussi concevoir des séquences visuelles variées, pouvant passer de cases de la largeur de la page, à une page avec 16 cases de la même taille disposées en 4 rangées de 4. Dans l'épisode 4, il conçoit 2 pages sur la base de cases de la largeur de la page, alternant une case consacrée à Zeke, une autre à Andrea pour montrer les similitudes de leurs situations. Il joue admirablement bien de la dimension horrifique générée par des organes humains poussant sur des plantes. Il joue aussi sur la dimension humoristique quand les enfants se retrouvent à récolter des doigts, à raser des crânes, ou encore à nettoyer des dentitions à la ferme. Il sait aussi jouer sur les sous-entendus sans dessiner de manière explicite quand plusieurs employés se rendent subrepticement dans la serre qui abrite les plants d'organes sexuels. Il se montre tout aussi habile à suggérer que certains organises vivants ont été infectés par les organes cultivés sur les plantes au dessein intelligent.
Le lecteur se rend compte qu'il oublie toute inquiétude relative au scénario dès la troisième séquence, et qu'il s'implique tout naturellement dans cette histoire. Son attention se met tout de suite en alerte quand le diaporama de présentation des installations de Jedidiah Jenkins fait mention de la lumière vive à la suite de laquelle tout le concept des cellules souches se retrouve dans l'esprit de Jedidiah. Mais l'intrigue prend une autre direction avec les différentes tentatives d'espionnage industriel plus ou moins intrusif, avec la rencontre de personnages improbables comme le pasteur Tree Moore, ou Tiberius Lafayette, le responsable de la sécurité incompétent, pistonné parce que c'est le fils de Randall Lafayette, le financier de la ferme Jenkins, avec l'histoire personnelle d'Andrea Jenkins, avec les élections municipales, etc. Au fil des séquences, le scénariste intègre avec aisance de nombreuses informations nourrissant son récit et l'environnement dans lequel il se déroule, de manière organique, sans être indigeste. À la fin du premier épisode, le lecteur est conquis. Il a retrouvé quelques sensations similaires à celles de la lecture de la série Chew, sans qu'il ne s'agisse d'une redite ou d'une variation décalquée dessus.
En plus de dessins toujours aussi vivants et pleins d'entrain, et d'une intrigue roborative avec des mystères intrigants, le lecteur côtoie des personnages très attachants, avec une histoire personnelle spécifique, et une réelle dimension humaine. Avec sa série, Rob Guillory évoque bien sûr les dérives éthiques de la génétique et son utilisation dictée par le profit, mais il n'en sacrifie pas pour autant les personnages. Il met en scène la manière dont Zeke a dû se construire avec un père de substitution, les inquiétudes enfantines de Riley qui a l'impression d'être suivi par un ver de terre géant qu'il est le seul à remarquer, le surinvestissement madame Tillerson dans son chien Fuzznuts (un épagneul King Charles), les relations professionnelles tournant à l'aigre entre 2 collaborateurs, les stratégies d'évitement et les excuses pathétiques d'un employé fainéant, la manière dont Andrea Jenkins remet à leur place des rednecks misogynes, etc. Après avoir tourné la dernière page, le lecteur se demande comment Rob Guillory a pu inclure autant de dimensions à son récit, et qu'il reste aussi digeste, divertissant et amusant, sans rien perdre de son impact.
Pour un lecteur ayant lu la série Tony Chu, impossible de résister à la curiosité et au plaisir de retrouver Rob Guillory, même s'il ne travaille pas en tandem avec John Layman. Pour les autres lecteurs, il est vraisemblable qu'il faille un petit temps d'adaptation à la narration visuelle, drôle, avec une impression de manque de sérieux. À la fin du premier épisode, tous les types de lecteur se retrouvent totalement immergés dans une intrigue riche et mystérieuse, attachés aux personnages très humains avec leurs qualités et leurs défauts. La narration se déroule dans la bonne humeur grâce à des gags bien trouvés et des personnages avec des réactions parfois un peu exagérées pour un effet comique. À la fin du dernier épisode, le lecteur est impatient de pouvoir lire le suivant.