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La colère de Fantômas, tome 1 : Les bois de justice Broché – Illustré, 17 janvier 2013
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- Nombre de pages de l'édition imprimée56 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurDARGAUD
- Date de publication17 janvier 2013
- Dimensions24 x 1.2 x 32 cm
- ISBN-102205070193
- ISBN-13978-2205070194
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Description du produit
Revue de presse
Le récit avance vite, bondit de toit en toit mais reste définitivement marqué par l'empreinte de Julie Rocheleau, québécoise de son état et talentueuse de son crayon. --Eric Libiot - L'Express
Fantômas au sommet de sa forme
Clara Dupont Monot - France Inter
Gorgé de références, ce récit rétro futuriste est un somptueux hommage au style des années 50.
Anne Favalier - Le Monde
Un album dont le dessin enchante au premier coup d'oeil.
Rolling Stone Magazine
Un hommage vibrant à L'âge d'or de la SF, haletant et graphiquement remarquable. --Anne Claire Norot - Les Inrockuptibles
Quatrième de couverture
Biographie de l'auteur
Julie Rocheleau fait ses débuts professionnels dans le dessin animé. Entre 2002 et 2011, elle travaille, pour différents studios d'animation, à la conception de personnages et de story-boards. Elle réalise un ou deux courts-métrages indépendants qui n'attirent l'attention de personne, et illustre de nombreux livres jeunesse ainsi qu'une poignée d'affiches pour des événements culturels. En 2009, elle fait ses premiers pas dans la BD avec "La Fille invisible" (Glénat Québec), sur un scénario d'Émilie Villeneuve. Les deux auteures reçoivent le Bédéis Causa du meilleur premier album professionnel lors du Festival de la BD francophone de Québec. La même année, Julie reçoit le Joe Shuster Award du meilleur coloriste ; elle est également sélectionnée pour ce prix dans la catégorie meilleur dessinateur. L'aventure BD se poursuit chez Dargaud avec le scénariste Olivier Bocquet et la série "La colère de Fantômas". Paru en 2013, le tome 1 est récompensé dans la catégorie bande dessinée du festival Interpol'Art de Reims. Julie habite et travaille dans l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, à Montréal, avec son amoureux et son chat, Limace.
Détails sur le produit
- Éditeur : DARGAUD
- Date de publication : 17 janvier 2013
- Édition : Illustrated
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 56 pages
- ISBN-10 : 2205070193
- ISBN-13 : 978-2205070194
- Poids de l'article : 642 g
- Dimensions : 24 x 1.2 x 32 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 693 335 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 3 581 en BD Policier et Suspense
- 5 125 en Bandes dessinées historiques
- Commentaires client :
Commentaires client
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- Avis laissé en France le 11 mars 2013Ayant lu un commentaire très flatteur figurant sur le site Amazon, je me suis précipité pour acheter cette "Colère de Fantomas".
Rapidement, j'ai compris que cela n'allait pas me plaire.
Non pas tant à cause des dessins (originaux et plutôt bons quoique très sombres), mais par l'histoire que j'ai trouvé absolument écoeurante par sa noirceur.
Franchement, à ne pas mettre entre les mains des plus jeunes. Cette succession de crimes gratuits d'hommes, de femmes et d'enfants (dans des conditions parfois atroces) par cet individu abject à quelque chose d'effrayant.
Mais ce qui est le plus triste, c'est cette forme de complaisance des auteurs à l'égard de cet esprit malade et sadique, incarnation du mal absolu.
J'en ai encore mal au ventre. Je pense que je vais jeter cette BD afin que des enfants ne puissent jamais s'inspirer de tels exemples en pensant retrouver les aventures du commissaire Juve (Louis de Funès).
Je trouve anormal que l'éditeur n'ait pas inséré un bandeau d'alerte à l'adresse des parents.
Je mets trois étoiles car mon commentaire est subjectif et que des lecteurs avertis sont susceptibles d'apprécier cette forme de littérature en exutoire de leurs pulsions criminelles. A défaut d'être plaisante, cette BD peut alors présenter une forme d'utilité.
- Avis laissé en France le 9 octobre 2013J'ai l'habitude de lire des comics sur Kindle. C'est toujours très bien fait, avec les cases que l'on peut grossir pour facilité la lecture. Je suis donc d'autant plus furieuse de voir la mauvaise qualitée d'adaptation. Ici on est obligé de lire en tout petit, car on ne peut pas grossir les cases, seulement le côté haut gauche. ça n'a aucun sens. Je déconseille fortement l'achat en format Kindle qui est honteux!
- Avis laissé en France le 24 janvier 2014[...]
Voilà un challenge de derrière les fagots, faire redécouvrir au public à travers un prisme nouveau les aventures de Fantômas alors que l’imagerie populaire a toujours en tête le film ultra-kitch sorti dans les années soixante avec Jean Marais et De Funès dans le rôle-titre. Mais siiii rappelez-vous ce film mitonné d’humour et de cascades, qui a convaincu tout le monde que Fantômas était un genre de clown avec des préservatifs mauves sur la tête, qui roulait en « Citroën DS » kitée comme une voiture de James Bond ; et que l’inspecteur Juve était complètement abruti et survolté. Ridicule me direz-vous ? Il faut croire que les réalisateurs étaient sous l’emprise d’un savant mélange d’ecstasy et d’amphétamine car l’histoire n’a retenu que celle du condom bleu.
« Je t’aurai un jour Fantômas, je t’aurai ! »
Il faut tout de même savoir qu’à l’origine, les histoires de Fantômas sont des romans feuilletons écrits lors de l’avant-guerre par Marcel Allain et Pierre Souvestre (à qui nous envoyons le bonjour), et qui mettaient en scène un méchant méchant genre très méchant dans un Paris dépravé du début du XXe siècle. Ces romans à succès, qui ont inspiré une multitude d’auteurs célèbres de l’époque (Sartre, Apollinaire …), racontaient les histoires machiavéliques et diaboliques de cet anti-héros français, terroriste, ennemi public numéro un, pourchassé et traqué par le duo Juve et Fandor. Autant dire que tout cela faisait vibrer les pacemakers des papys mamys au son des pages tournées. Mais avant toute chose, back to the past, back to…
Paris, début du XXe siècle, il neige.
Juve, encore agent de police, se laisse distraire lors d’une de ces rondes routinières par un spectacle fascinant présentant le renouveau du théâtre, le cinématographe. Mal lui en prend car lors de la projection, une femme terrorisée surgit de nulle part et le supplie de protéger son fils car elle est pourchassée par un mystérieux homme masqué. Policier dans l’âme, Juve se lance à la poursuite de ce dernier et lors d’une lutte acharnée, alors que les deux adversaires ont un pied à terre, l’un deux se relève brusquement et avant de dire mot, lancera un regard qui scellera leur destinée à jamais : « Je suis Fantômas » (à noter que le lascar m’a l’air de mesurer 1m80, ce qui s’avère être une taille relativement moyenne par ce que je peux en juger dans le métro tous les jours).
Fantômas, génie du mal, gangrènera tout Paris et même l’Europe ; bien des années plus tard, le 21 août 1911, Fantômas est décapitée ! … mais même la tête sous la guillotine, il criera à la foule « Je me vengerai ».
La légende du maitre de l’effroi et le spectacle peuvent ENFIN commencer car … Fantômas ne perd jamais (musique siouplé).
Edité chez Dargaud avec Olivier Bocquet à la bouche et Julie Rocheleau (très sympa au passage à la brosse, les auteurs nous proposent, sous forme d’un triptyque, une série librement inspirée de l’œuvre initiale. Pour être honnête au début, quand on m’a parlé de triptyque j’ai rapidement fait l’amalgame avec le film qui lui aussi s’étalait sur 3 épisodes. Mais n’ayez crainte, c’est ici que s’arrête la parenté avec le film (ouf !).
La colère de Fantômas est avant tout une très bonne adaptation qui nous fait (re)découvrir la genèse de ce personnage mythique ainsi que l’origine qui poussera le commissaire Juve et son ami Fandor à rentrer dans ce jeu du chat et de la souris. Secondée par un scénario bien rythmé, vif et surtout expressif faisant la part belle à l’imagination, l’histoire arrive à mettre en abîme la société de l’époque, son ambiance et les personnages en trouvant le ton adéquat pour le récit. Fantômas, au final, incarne cette autre facette de Paris, celle de ses bas-fonds (un peu comme son opposé le Spirit de Wil Eisner).
Graphiquement on a une pâte graphique très stylisée, peu commune, voire singulière et qui rajoute un petit « plus » au côté immersif de l’histoire grâce à des jeux d’ombres subtils et un choix de couleurs puisant allégrement dans les tons orange, sang et neige. Maintenant c’est aussi cette singularité qui tranchera le lectorat entre ceux qui aimeront et les autres. Le trait, quant à lui, est tourmenté, parfois violent, et donne une belle impression morbide.
Cette bd redonne, à mon sens, toutes ses lettres de noblesse à la saga en la réhabilitant ; à tel point que j’ai presque eu envie de plonger dans les romans même (je ne vous le conseille pas, les romans ont mal vieilli, et ça pique aux yeux !).
Pour finir mes élucubrations de répondeur téléphonique, c’est donc une belle revisite du vil criminel avec un récit destiné principalement aux 14+ vu l’histoire et son côté sombre. À noter que le 2ème tome vient de sortir sous presse et mon petit doigt (le droit) me dit que cela va être du même acabit. Alors un conseil, laissez-vous emporter car le crime paie et ce soir, il va régler ses comptes !
Ps : Avec Fantômas, c’est Joie, détente et bonheur assurés…nan je plaisante ^^
Meilleurs commentaires provenant d’autres pays
-
Francesco VinelliAvis laissé en Italie le 5 octobre 2013
3,0 sur 5 étoiles Un Fantomas "naif"
Sono appassionato delle avventure di Fantomas e non ho voluto farmi mancare quest'altra edizione a fumetti; questa non è prorpio il tipo di grafica che prediligo, confusa, troppo "impressionistica" o "naif" per i miei gusti; comunque un bell'episodio.