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Big man Broché – 1 janvier 2000

4,5 sur 5 étoiles 2 évaluations

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Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ Editions Cornélius
  • Date de publication ‏ : ‎ 1 janvier 2000
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Nombre de pages de l'édition imprimée  ‏ : ‎ 48 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2909990257
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2909990255
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 381 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 23 x 0.6 x 32.5 cm
  • Commentaires client :
    4,5 sur 5 étoiles 2 évaluations

À propos de l'auteur

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David Mazzucchelli
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4,5 étoiles sur 5
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Meilleures évaluations de France

  • Avis laissé en France le 24 mars 2015
    Formater: BrochéAchat vérifié
    David Mazzucchelli est un auteur de BD étatsunien qui aura 55 ans cette année. Après avoir commencé une prometteuse carrière de dessinateur de comics de super-héros, il a bifurqué au début des années 1990 vers des projets plus personnels et "arty", dont celui de créer de manière "indé" avec son épouse et un copain peintre un périodique anthologique du nom de "Rubber Blanket" qui a connu trois livraisons entre 1991 et 1993.

    D. Mazzucchelli est le principal contributeur de ces anthologies hélas non rééditées et qui n'ont fait l'objet en France de publications très partielles (1), à l'image de cet album grand format, couverture brochée, de chez Cornélius, publié en 1998. "Big Man" est le récit le plus long que Mazzucchelli ait publié dans "Rubber Blanket". La consultation de wikipedia pour ce commentaire me confirme le sentiment que l'auteur a voulu créer une fable.

    Une population pauvre et rurale des années 1930 ou 1940, peut-être américaine, trouve sur la plage un géant attaché à un radeau, inanimé mais vivant. Ces paysans recueillent ce mystérieux homme et l'abritent avec prudence en l'enfermant dans une grange de leur hameau. Physiquement, ce géant a la taille de Hulk - le personnage de chez Marvel Comics - et quelques traits communs avec les créations à venir de Mike Mignola, toute la démonologie en moins. Le personnage s'acclimate à son nouveau milieu, tout en restant stoïque et muet - sauf en présence de Rebecca, une gamine qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales - et participe volontiers et significativement aux travaux agricoles de la petite communauté. Mais la police va venir...

    Le style graphique adopté cette fois par D. Mazzucchelli paraît grossier de prime abord mais son extraordinaire expressivité prévaut très rapidement. La gestion du récit est remarquable. Une seule couleur réhausse le noir et blanc : l'ocre.

    Bien que portant sans ambiguïté aucune sur la tolérance et la différence, ce récit, en bonne fable qu'il est, ne livre pas toutes ses clés et garde une grande part de mystère, qui renforce son caractère mémorable.

    **** et 1/2

    (1) qui en France ou aux USA se lancera très vite dans une intégrale raisonnée de ces récits plus ou moins courts éparpillés par Mazzucchelli au cours des années 1990 ?
    Une personne a trouvé cela utile
    Signaler
  • Avis laissé en France le 16 février 2015
    Formater: Broché
    Retrouvez cet article en intégralité et en images sur le blog Bruce Lit ( brucetringale.com), le rendez vous des amoureux des Comics Mangas Bd.

    Big Man un roman graphique écrit et dessiné par David Mazzucchelli, publié en 1998. Soyez prévenus, c’est court, très court, à peine une cinquante de pages. L’édition Cornélius, en format A3, malgré une couverture ne payant pas de mine est magnifique et fait ressortir les dessins du Mazz’ de manière exemplaire.

    Concernant Big Man, jamais le terme de Graphic Novel n’aura été si approprié. Le débat avait déjà été lancé par son ami Art Spiegelman qui s’agaçait de cette appellation destinée à rendre plus respectable un art longtemps considéré comme mineur. Mais force est de constater que Big Man s’apparente d’avantage à une nouvelle qu’ à un roman. Que ce soit en terme de narration, de dessin et de méta-commentaire, tout est affaire de concision, de simplicité et d’économie. Mais aussi d’une technique phénoménale.

    Big Man débute dans un pays et une époque indéterminée. On peut supposer qu’il s’agisse des Etats-Unis, dans les années 20. Des villageois découvrent un jour un géant attaché sur un radeau. Effrayé par sa taille et la menace qu’il pourrait représenter, ils décident de l’enfermer dans une grange. Là, ils tentent, sans succès de communiquer avec lui. En l’espace de 15 jours, Big Man se lie d’amitié avec Rebecca, une fillette attardée mentale et met sa force à disposition pour le travail dans les champs. Jusqu’au jour où la police vient le chercher.

    Big Man est une BD quasi muette. Il y a des dialogues qui ne sont ni superflus, ni essentiels. Il y a des hommes qui ont peur mais qui ne sombrent ni dans l’altruisme, ni dans le rejet farouche de l’autre. Il y a un géant qui évoque à la fois Gulliver, Hulk et le Golem. Mazzucchelli met en scène un archétype littéraire, celui du géant innocent à la force herculéenne qui dépend de la guidance de ses maîtres.

    Comme un animal, il est fidèle, soumis, protecteur mais terriblement dangereux et incapable de contenance. En quelques planches, Mazzuchelli, n’invente rien, ne raconte presque rien non plus mais réveille des émotions, stimule des sensations, des souvenirs littéraires mélant pèle-mêle le géant pataud et nigaud façon Hulk à Jean Valjean soulevant une charrette dans les Misérables ( ici, c’est un tracteur) en passant par Lenny de Steinbeck.

    Mais Mazzucchelli achève systématiquement chaque piste qui pourrait donner lieu à un développement convenu. Comme s’il entendait l’avance les éloges et les critiques qui pourraient lui être faits, Mazz’ évite la poésie attendue d’un retour à l’état sauvage, se désintéresse complètement de l’éloge de la différence et délaisse le potentiel super héroïque d’un personnage venu d’on ne sait où et doté d’une force surhumaine. Pour se diriger vers…., vers quoi au fait ?

    En fait, tout l’art de Mazzucchelli réside ici. A opposer l’extrême simplicité de son récit au vide existentiel de l’être humain. D’opposer un dessin ultra sophistiqué à une bichromie austère. De mettre en scène des individus d’apparence ordinaire doté d’un langage corporel si véridique que cela en devient bouleversant. Lorsque Mazz’ représente les travaux des champs, il n’a nul besoin de frimer en décortiquant les étapes de la vie paysanne. Comme sorti d’une vie antérieure, le lecteur sait que tout ça sonne vrai, juste, authentique. En fait Big Man pourrait presque être un album photographique qui rappellerait le travail de ces artistes qui prennent une photo par jour. Au moment M. Où le cadre,l a lumière et les personnages sont parfaits.

    Big Man parle de l’inachevé, de l’incomplétude. Le géant est il un alien, le Golem ou un attardé ? Une scène est absolument sublime. Celle où après avoir soulevé un tracteur à mains nues, le Géant apparaît à la lueur du soleil couchant à la fois comme un demi dieu, une statue semblable à l’île de Pâques ou tout simplement une incarnation du vent, son allure se confondant avec celle des nuages.

    Au final, ce n’est pas ce qu’il est qui importe, c’est ce que nous projetons sur lui. En nous. Comme une chanson de Bashung, l’important n’est pas dans ce que Mazzucchelli décrit mais véritablement dans ce qu’il ne dit pas. Le sort, le nom, la nature du Géant resteront une énigme qu’il est inutile de vouloir résoudre. Comme tenter d’arrêter une rivière avec un bras…Véritable conte sur la petitesse et l’impuissance de l’être humain, Mazzucchelli réussit une fois de plus, en peu de pages, de mots et d’intentions à s’imposer comme un géant de la bande dessinée.
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