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La petite Bédéthèque des Savoirs - Tome 19 - Les Zombies. La vie au-delà de la mort Relié – Illustré, 13 octobre 2017
Lors de l’occupation américaine d’Haïti, de 1915 à 1934, les Américains ont découvert le culte des zombies et l’ont propagé dans le monde occidental. Aujourd’hui incontournables, les zombies inspirent tous les domaines de la fiction, du cinéma aux romans en passant par les séries télévisées. Mais qui sont réellement ces morts-vivants issus de la culture vaudou ? Un médecin légiste renommé a enquêté sur place et la véritable histoire des zombies s’avère encore plus fascinante et angoissante que les nombreuses fictions qu’elle a inspirées.
- Nombre de pages de l'édition imprimée72 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurLOMBARD
- Date de publication13 octobre 2017
- Dimensions14.1 x 1.3 x 19.6 cm
- ISBN-102803671603
- ISBN-13978-2803671601
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Description de l'éditeur

Un spécialiste et un dessinateur s'unissent pour vous faire comprendre le monde en Bande Dessinée

Partant du constat que l’un des derniers grands territoires inexplorés de la bande dessinée reste le champ immense des sciences humaines et de la non-fiction, le concept de La petite Bédéthèque des Savoirs est simple : il s’agit d’une collection de bandes dessinées didactiques qui associe un dessinateur à un spécialiste. Elle ne s’interdit aucun domaine du savoir : science, histoire, philosophie, littérature, droit, géographie, technique, zoologie, économie, théologie, etc… mais aussi des thèmes plus actuels, tels que la pop culture ou les questions de société. Ces bandes dessinées ne sont donc pas construites comme des récits de fiction, mais comme des approches sérieuses, vulgarisées et ludiques. Le ton y est tantôt grave ou drôle, avec cette seule prescription que nous avons jugée nécessaire : les ouvrages seront compréhensibles à partir de 16 ans. Les volumes de La petite Bédéthèque des Savoirs sont donc des approches premières, des clés d’entrée, des invitations à aller plus loin.
Best-sellers de la collection
Le heavy metal
Cerner la communauté métal et les nombreuses tribus qui la composent ; s’y retrouver dans ses multiples sous-genres, du Thrash au Black Metal ; saisir les codes, du signe des cornes au Diabolus In Musica ; comprendre comment le Métal dit satanique coexiste avec un Métal chrétien ; découvrir les variétés qui se sont déployées outre le monde occidental, avec le Métal japonais ou iranien… Voilà en quelques exemples le projet fou que se sont donné les auteurs, véritables passionnés du sujet.
Le féminisme
Malgré des avancées significatives durant le XXe siècle, le combat féministe reste toujours d’actualité. D’Olympe de Gouges à Angela Davis en passant par Simone de Beauvoir ou Benoîte Groult, cette bande dessinée retrace, à travers des événements et des slogans marquants, les grandes étapes de ce mouvement et en explicite des concepts-clés comme le genre, la domination masculine, les violences faites aux femmes, l’intersectionnalité ou encore le « slut-shaming ».
Les droits de l'homme
En 1948, dans la foulée de la guerre et de la découverte de la Shoah, un comité de rédaction exceptionnel dirigé par Eleanor Roosevelt et René Cassin tentait de rédiger la toute première déclaration des droits de l'homme à vocation universelle. Cet évènement s'avérera être une confrontation constante entre plusieurs visions du monde : Orientaux et Occidentaux, Américains et Européens, Nord et Sud... Cette bande dessinée revient sur l'histoire de cette équipe qui a couché sur papier un rêve commun : un monde dans lequel l'homme ne serait plus une proie pour l'homme.
Le conflit israelo-palestinien
Le peuple judéo-israélien a réussi la restauration de son indépendance nationale qui met fin à deux mille ans d'exil, d'impuissance et à l'inimaginable Shoah (catastrophe en hébreu). Le peuple palestinien, autochtone, est entré dès le début en résistance devant la menace du sionisme politique. La Nakba (catastrophe en arabe) scella son destin et l'impossible retour en ses foyers. L'Histoire, toujours imprévisible et pour l'heure inachevée, prendra-t-elle enfin la voie de compromis raisonnables ? Cette bande dessinée met en lumière toute la complexité de la question.

La presse en parle
MOUSTIQUE
« À la lecture de ce très réussi tome de l’audacieuse « petite bédéthèque des savoirs », on salue l’audace et le sérieux du travail. […] Le duo évite les écueils de la simplification, sans jamais nier la gravité de son sujet
» pour l'album le conflit israelo-palestinien.
FOCUS VIF
« Une saine lecture à la fois divertissante et enrichissante –ambition première de la collection–. » pour l'album le féminisme.
SPIROU
« Une vraie bonne BD de vulgarisation ludique, portée par un étonnant duo de personnages : une grand-mère arménienne et le bout de câble qu'elle vient de couper... » pour l'album Internet. Au-delà du virtuel.
Et encore
- « Petit mais costaud. Excellente idée et très belle réalisation du Lombard. » TÉLÉ DH MAGAZINE
- « On sort de cette lecture avec l’envie d’explorer une multitude d’univers. Vivifiant ! » DEUZIO
- « Une formule ludique et recommandable » L'OURS
- « Plus qu’un must » MAXX
- « Passionnant » ROCK&FOLK
- « Impeccable, sérieux et amusant ! » AIR LE MAG
- « un style humoristique bien dans l’air du temps » LA RIBAMBULLE
- « Un hommage au renouveau du cinéma US des années 70. Savoureux. » MOUSTIQUE

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Description du produit
Biographie de l'auteur
Richard Guérineau est particulièrement apprécié du public, notamment pour la saga "Le Chant des Stryges", sur scénario de Corbeyran. Depuis, il a démontré ses multiples facettes de dessinateur, en reprenant un épisode de la série "XIII" ou encore en adaptant le "Charly 9" de Jean Teulé et sa suite "Henriquet, l'homme-reine".
Détails sur le produit
- Éditeur : LOMBARD
- Date de publication : 13 octobre 2017
- Édition : Illustrated
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 72 pages
- ISBN-10 : 2803671603
- ISBN-13 : 978-2803671601
- Poids de l'article : 230 g
- Dimensions : 14.1 x 1.3 x 19.6 cm
- Fait partie de la série : La petite Bédéthèque des Savoirs
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 311 595 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 17 130 en Bandes dessinées pour adolescents
- 31 673 en Bandes dessinées (Livres)
- Commentaires client :
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- Avis laissé en France le 29 août 2018Formater: ReliéAchat vérifiéIl est chouette ce livre, vois devriez l acheter. Par contre j'ai été surprise par son petit format
- Avis laissé en France le 10 novembre 2017Formater: ReliéIl s'agit d'une bande dessinée de 56 pages, en couleurs. Elle est initialement parue en 2017, écrite par Philippe Charlier, dessinée et mise en couleurs par Richard Guérineau. Elle fait partie de la collection intitulée La petite bédéthèque des savoirs, éditée par Le Lombard. Cette collection s'est fixé comme but d'explorer le champ des sciences humaines et de la non-fiction. Elle regroupe donc des bandes dessinées didactiques, associant un spécialiste à un dessinateur professionnel, en proscrivant la forme du récit de fiction. Il s'agit donc d'une entreprise de vulgarisation sous une forme qui se veut ludique.
Cette bande dessinée se présente sous une forme assez petite, 13,9cm*19,6cm. Elle commence par un avant-propos de David Vandermeulen de 5 pages, plus une page de notes. Il commence par évoquer le fait que, dans les années 2010, les zombies sont devenus un phénomène de société, jusqu'à donner lieu à un programme destiné aux jeunes recrues américaines en les initiant aux mesures de survie en cas d'apocalypse zombie (sic). Il situe le début de la contamination zombie en 2003, avec la parution du livre Guide de survie en territoire zombie de Max Brooks. Il revient ensuite sur les précédentes œuvres majeures ayant utilisé le mythe du zombie en remontant dans le passé : Night of the living dead (1968) de George Romero, White Zombie (1932) des frères Halperin, L'île magique (1928) de William Searbrook. Il évoque ensuite les origines ethniques du vaudou, et même d'autres exemples d'individus étant revenus à la vie, présents dans la Bible.
La bande dessinée commence en évoquant la première mort de Claivius Narcisse le 2 mai 1962, décédé d'une crise d'hypertension à l'âge de 40 ans. Il est revenu à la vie en tant que zombi. Puis il est évoqué l'utilisation de ce mythe par l'industrie du divertissement en commençant par le film White Zombie (1932) jusqu'à nos jours, en indiquant qu'il ne s'agit pas seulement d'une mode, mais du reflet des angoisses liées à une grande période de transition sociale économique et politique. 18 ans après son décès officiel, Clairvius Narcisse a croisé sa sœur, et lui a expliqué ce qui lui était arrivé : cercueil déterré, esclavagisme dans une plantation jusqu'à le gardien soit tué dans une bagarre et voyage de par le monde car il ne souhaitait pas retrouver sa famille. Le récit revient alors à l'origine de la religion syncrétiste qu'est le vaudou, mélange de croyances traditionnelles de l'Afrique noire et du christianisme.
L'introduction de David Vandemeulen est impeccable comme généralement dans cette collection. Il retrace à rebours l'appropriation du mythe du zombie par les différents médias culturels, en accrochant immédiatement le lecteur avec cette information brute sur le plan CONOP 888 établi par le Pentagone, puis il passe en revue les films et les comics de zombies des années 2000/2010, sans oublier de mentionner le phénomène The Walking Dead de Robert Kirkman, et sa déclinaison en série télé The Walking Dead saisons 1 à 7. Au travers de cette plongée dans le passé, le lecteur voit apparaître la rupture d'interprétation de ce type de monstre avec George Romero qui le déconnecte de ses racines vaudou pour le transformer en une métaphore de situations sociales. En arrivant au film White Zombie, le zombie se retrouve bien connecté à une culture et retrouve ses sources vaudou. Le préfacier n'hésite pas alors à remonter plus loin et à trouver des exemples célèbres d'individus revenus d'entre les morts, dont Lazare et celui qui l'a ramené à la vie. La conclusion établit le cadre de la bande dessinée qui suit : la réalité contemporaine des cultes vaudou en Haïti et les patients considérés comme zombis.
Dès le départ, Philippe Charlier établit la distinction entre le monstre de fiction (le zombie) et l'état particulier de plusieurs citoyens haïtiens (le zombi, sans e à la fin). Il commence par évoquer le cas de Clairvius Narcisse, ayant subi l'état de zombi, dont le lecteur peut vérifier l'existence dans des encyclopédies en ligne. Il consacre alors 4 pages à la récupération du zombi sous forme de zombie dans les films cités dans l'avant-propos. Puis il revient à Clairvius Narcisse lors de son retour à la vie civile normale, et son parcours jusqu'à sa mort (finale). Il émaille son discours d'autres exemples de cas avérés et répertoriés de zombis : Adeline, une patiente de l'hôpital psychiatrique de Port-au-Prince, 9 zombis embauchés en 1918 par l'entreprise Haitian-American Sugar Corporation, Felicia Felix-Mentor (en 1936), les tontons macoutes, Francina Îleus (Ti-femme, 1979), Medula Charles (1970, une zombi enceinte), ou encore Exilus (1979). Richard Guérineau donne à voir ce qui dit le texte en apportant quelques éléments visuels supplémentaires. Dans les 2 premières pages, il montre une végétation évoquant à grand trait celle d'Haïti, puis un individu qui progresse sur ce chemin, en haillons, une silhouette très vague. Les éléments de décors restent assez vagues dans les 2 autres pages consacrées à Clairvius Narcisse, même si le lecteur se doute qu'il a été représenté depuis un document photographique. Les évocations des autres zombis comprennent plus d'informations visuelles, essentiellement sur leur apparence, sur leur tenue vestimentaire et sur le milieu dans lequel ils se trouvent une rue, une maison, une chambre.
La manière de dessiner ces cas avérés de zombis ne relève pas d'une approche photoréaliste ou d'une reconstitution historique très détaillée. En particulier, l'artiste ne s'attarde pas trop sur les détails morphologiques, ou l'état de santé de l'individu représenté. De même le texte ne donne qu'un minimum de précision en évoquant ces cas. Du coup, il se produit un étrange phénomène, comme si le lecteur devait juste croire à ce qui lui est montré, sans preuve réelle, sur la bonne foi du scénariste. Il s'interroge alors sur les qualifications de l'auteur. Un petit retour en arrière dans l'avant-propos permet de se faire une idée des qualifications de Philippe Charlier, un coup d'œil à sa bibliographie sélective en fin de volume en apporte la confirmation, et une recherche sur internet la transforme en certitude avérée. Le lecteur peut donc se fier à ces exemples de zombis (sans E). En outre, il reprend explicitement les observations de Wade Davis consignées dans un livre (The serpent and the Rainbow, 1985) qui a servi base pour le film de Wes Craven L'empire des ténèbres (1988). D'ailleurs l'impression de superficialité disparaît dans les autres types de séquence.
Richard Guérineau est un artiste de bande dessinée confirmé, ayant illustré la série Le chant des Stryges (17 albums à ce jour) avec Éric Corbeyran, et réalisé l'album Charly 9 d'après le roman de Jean Teulé. Lors de l'évocation des films de zombie, il reproduit de manière satisfaisante les affiches correspondantes. Lorsque le récit revient à Port-au-Prince, il en représente les rues, les cimetières et un péristyle, le palais de justice, etc. Le lecteur observe qu'il représente les personnes connues à partir de photographies pour en transcrire les traits : les dictateurs Duvalier père (François, 1907-1971) et fils (Jean-Claude, 1951-2014), Max Beauvoir (1936-2015), ou encore l'ethnologue afro-américaine Zoza Hurston (1891-1960). Lorsque le lecteur s'attarde sur un dessin, il peut voir qu'il comporte un degré élevé d'informations visuelles, certaines représentées sous formes de traits encrés, d'autres apportées par la mise en couleurs. Lorsqu'il ne s'agit pas simplement de mettre en scène un zombi, les dessins montrent ce qu'évoque le texte en apportant des informations supplémentaires sur l'environnement ou les accessoires. En outre, le mode de représentation permet d'intégrer le panthéon du vaudou (les Loas, Baron Samedi, etc.) aux dessins sans qu'ils ne ressemblent à des créatures surnaturelles de pacotille.
Dans cet ouvrage, Philippe Charlier n'aborde pas que quelques cas de zombies répertoriés, il évoque également la constitution de la religion vaudou (3 pages). Il développe plus longuement les pratiques actuelles des bokors, des sorciers qui louent leurs services et qui pratiquent aussi bien la magie bénéfique que la magie maléfique. Il évoque rapidement les 5 entités qui habitent chaque être humain (z'étoile, n'âme, Gwo-bon-anj, Ti-bon-anj, kadav ko), ainsi que les Loas, la vierge à a peau noire Erzulie, le péristyle (temple vaudou), le potomitan (pilier au centre du péristyle), le Baron Samedi (chef des guédés, esprits de la mort) & sa femme maman Brigitte, Papa Legba et le poisson globe. À la fois anthropologue et médecin légiste, Philippe Charlier aborde également le versant scientifique du phénomène des zombies, en particulier la tétrodotoxine qui se trouve dans les poissons-globe, la famille à laquelle appartient le fugu préparé au Japon. Il se produit alors un phénomène étrange dans l'esprit du lecteur, comme si on lui avait donné la solution au phénomène du zombie. Mais dans le même temps, les auteurs continuent de présenter les pratiques vaudou au premier degré. Il faut un peu de recul au lecteur pour comprendre un tel parti pris de l'auteur. En procédant ainsi, il évite de prendre une position condescendante vis-à-vis de croyances bien vivantes et toujours mises en pratique. En se concentrant sur les pratiques contemporaines, il évite de les rabaisser à un simple folklore d'un autre âge. Il parle de ce qui existe aujourd'hui dans une société culturellement différente, sans moquerie ni la transformer en spectacle touristique.
Comme à chaque fois qu'il se lance dans un ouvrage de cette collection, le lecteur n'a pas de moyen de savoir a priori quel sera l'angle d'attaque des auteurs. L'avant-propos de David Vandermeulen établit le cadre du propos de la bande dessinée, en rappelant que les zombies n'ont pas toujours été mangeurs de cervelle, et en établissant les qualifications de l'auteur. La bande dessinée adopte un parti pris d'ethnologue et de sociologue, avec des dessins apportant des éléments d'informations sur les environnements et les accessoires. La partie scientifique explicitant les moyens de l'existence des zombis s'insère parmi les autres, sans prendre la forme d'une révélation d'un tour de passe-passe. En filigrane, le lecteur peut distinguer des informations qui viennent démystifier pour partie le folklore, en particulier la déclaration de Mambo Mireille (page 54) sur le niveau d'activité des zombis. Au final ce tome de la petite bédéthèque des savoirs remplit son office : effectuer un tour d'horizon de ce que recouvre la notion anthropologique de zombie.
- Avis laissé en France le 30 décembre 2017Formater: ReliéA l’heure où les zombies n’ont jamais été autant à la mode, il était pertinent d’explorer ce phénomène culturel devenu un genre à part entière, en se penchant sur l’origine de ces terrifiantes créatures qui fascinent autant qu’elles hantent nos nuits. Car oui, et on le sait moins, les zombies n’existent pas seulement dans les œuvres de fiction, mais bel et bien dans la réalité contemporaine. S’étant attelés à la tâche, les auteurs nous rappellent qu’en Haïti à l’heure actuelle, sous couvert de traditions et rites vaudous, des êtres humains sont enterrés vivants après avoir été empoisonnés (sans « e »), pour servir ensuite d’esclaves à des sorciers, des esclaves dépourvus d’identité une fois déterrés…
C’est passionnant et instructif, même si de telles pratiques, dussent-elles perdurer au nom de la tradition ou de croyances d’un autre âge, font froid dans le dos. Pour ce qui est des morts-vivants en tant que source d’inspiration dans la pop-culture, Philippe Charlier ne fait qu’effleurer le sujet, ce qui peut dérouter le lecteur qui s’attendait à un digest des œuvres du genre à travers le cinéma, la littérature, la BD… De même, l’aspect sociologique n’est abordé que sur trois pages en fin d’ouvrage. Cela peut sembler dommage, mais clairement, l’auteur a visiblement souhaité se concentrer sur la « genèse ». Peut-être faudra-t-il éditer une seconde partie sur le sujet. Par ailleurs, l’ouvrage est mis en images par Richard Guérineau, l’occasion d’admirer une fois encore le joli coup de crayon du dessinateur du « Chant des Stryges », tout comme son talent de coloriste. Précisons enfin, à l’attention des passionnés d’étymologie, que le terme « zombi » s’écrivait sans « e » à la fin avant d’être popularisé par Hollywood.
- Avis laissé en France le 1 avril 2025Formater: Format KindleAchat vérifiéSujet très intéressant. Les connaissance de Philippe Charlier en font un livre exceptionnel !